L’Union des producteurs agricoles (UPA) a salué la contribution des 20 000 travailleurs étrangers temporaires (TET) qui se déplacent au Québec chaque année afin d’œuvrer dans les champs de la province.
«La pénurie de main-d’œuvre touche le milieu agricole depuis beaucoup plus longtemps que la grande majorité des autres secteurs économiques, a déclaré Martin Caron, président général de l’UPA, par voie de communiqué. Les agriculteurs savent donc très bien à quel point ces milliers de travailleurs […] sont indispensables à la filière agroalimentaire québécoise.»
Il note leur importance particulière pour le secteur horticole, notamment les récoltes de fruits et légumes.
Facilitation
L’UPA en profite pour rappeler que la disponibilité de travailleurs locaux n’est pas inexistence, mais demeure insuffisante au fil des années.
L’organisation continue ainsi de réclamer un recours facilité à la main d’œuvre agricole étrangère par l’entremise d’une réduction des délais administratifs, une autorisation sur trois à cinq saisons pour un même employeur de confiance, une possibilité de changer d’employeur en cours de saison et un accès privilégié à la résidence permanente pour les TET qui souhaitent s’établir au pays,
«[Les producteurs] sont aussi bien au fait de leurs obligations et responsabilités à l’endroit des TET, en raison notamment des formations offertes et de l’information fournie par l’UPA et les groupes de producteurs, peut-on lire. À témoin, le gouvernement canadien n’a identifié qu’une douzaine de situations problématiques ces 3 dernières années dans la province, pour environ 60 000 travailleurs.»
«Les agriculteurs québécois et canadiens apprécient grandement le travail irréprochable de ces milliers d’hommes et de femmes qui parcourent de grandes distances pour les appuyer dans leur mission fondamentale, c’est-à-dire nourrir leurs concitoyens. L’accès à cette main-d’œuvre, ainsi que leur bien-être et le respect de leurs droits, sont des priorités inébranlables et non négociables partagées par l’ensemble des employeurs agricoles de la province et du pays», conclu M. Caron. (N.P.)