Près de 95 % d’entre elles comptent moins de 50 employés, alors les moyennes entreprises (entre 50 et 499 employés) constituent un peu plus de 4 % de la structure régionale des sociétés.
Des quelque 140 000 emplois recensés sur l’île Jésus, la grande majorité provient des entreprises de services. Celles-ci dominent tout aussi largement en nombre.
Pôle industriel
Outre le secteur tertiaire, le secteur secondaire y est particulièrement florissant avec plus de 1200 entreprises manufacturières.
En 2014, les investissements industriels ont totalisé 552 M$, en hausse de 62 % par rapport à l’année précédente. Cette année-là, il s’est créé quelque 2400 nouveaux emplois, portant ainsi à plus de 21 000 le nombre de postes dans ce secteur d’activité à Laval.
Depuis 2003, ce pôle a contribué à plus de 60 % des nouveaux emplois sur le territoire avec une moyenne de 1305 nouveaux postes par année.
La Ville dispose de 5 parcs industriels municipaux, dont le parc Industriel Centre qui compte à lui seul près de la moitié des 170 millions de pieds carrés de terrain appartenant à la municipalité.
À cela, s’ajoutent sept parcs privés implantés principalement en bordure des autoroutes, incluant le tout récent parc Industria 440 qui prévoit, à terme, des investissements de 200 M$.
Autres pôles
La grande majorité des entreprises manufacturières lavalloises a beau relever du pôle industriel proprement dit, trois autres pôles majeurs retiennent également l’attention, à savoir l’agropôle, le biopôle et le e-pôle qui occupent respectivement les marchés de la transformation alimentaire, des sciences de la vie et de la fabrication dans le secteur des technologies de l’information et de la communication.
Le e-pôle représente une grappe industrielle de plus de 500 entreprises et 7000 emplois spécialisés, alors que l’agropôle regroupe quelque 6000 emplois et 300 sociétés. La moitié de ces entreprises est constituée de producteurs agricoles, dont la très grande majorité fait dans la production horticole.
De fait, Laval s’illustre à titre de capitale horticole du Québec avec une production qui génère des retombées économiques annuelles de l’ordre de 50 millions de dollars.
Quant au biopôle, la Cité de la biotechnologie et des sciences de la vie du Grand Montréal, qui se déploie autour du Centre universitaire INRS–Institut Armand-Frappier, abrite 90 entreprises et organisations, qui procurent du travail à 5000 personnes.
Par ailleurs, l’industrie aérospatiale n’est pas à négliger avec une vingtaine d’entreprises sous-traitant dans le secteur de la fabrication de pièces d’aéronefs. Incidemment, ce secteur de haute technologie sera sous peu représenté par un aéro-pôle au sein de la nouvelle direction générale adjointe au développement économique de Ville de Laval.
Marché intégré
En dépit d’un bassin de quelque 140 000 emplois sur l’île Jésus, les travailleurs lavallois demeurent largement tributaires du marché métropolitain sur le plan de l’emploi.
Ainsi, plus d’un Lavallois sur deux doit traverser un pont matin et soir pour aller gagner sa vie.
En revanche, ils sont des milliers de résidents habitant les régions de Montréal, des Laurentides, de Lanaudière et même de la Montérégie à occuper un emploi à Laval.