Le Collège Montmorency était le seul établissement à avoir une demi-journée de grève, alors que 15 autres faisaient l’école buissonnière toute la journée.
Les cours et activités pédagogiques ont été suspendus de 8h à 11h35. Toutefois, les cours étaient donnés aux étudiants de la formation continue fréquentant les locaux des Galeries Laval.
Le délégué lavallois Pierre Cohen-Bacrie a pris part à la manifestation à Québec, alors que des membres de l’unité de la fonction publique du SPGQ sont venus l’appuyer.
«Nos membres n’ont pas pu m’accompagner, car les cours ont été annulés seulement en matinée. La prochaine fois, ce sera une journée complète», assure-t-il.
«Nous avons déposé quelque chose sur la table. Nous attendons une réponse du gouvernement», poursuit-il.
Enjeux
Parmi les enjeux rendant la négociation difficile, on retrouve la relativité salariale, non-reconnaissance de l’appartenance à l’enseignement supérieur et discrimination salariale envers les femmes. Ils jugent inacceptables les offres patronales.
«De nouvelles rencontres de négociation et une réunion avec la ministre responsable de l’Enseignement supérieur, Hélène David, sont prévues bientôt. Nous nous attendons à un règlement cet automne», a conclu le délégué Pierre Cohen-Bacrie.
Le SPGQ regroupe 15 corps de métiers: conseillers en orientation, aide pédagogique individuel (API), bibliothécaires, travailleurs sociaux, techniciens en informatique, responsables des sports, pour ne nommer que ceux-là.
Rappelons que les 700 professionnels du réseau collégial québécois sont sans convention collective depuis le 31 mars 2015. Au Collège Montmorency, le syndicat compte 65 membres.