Ayant le potentiel d’accueillir 200 migrants haïtiens ayant franchi la frontière canado-américaine, une centaine de personnes ont débarqué à l’ancienne résidence pour personnes âgées située sur le boulevard Chomedey, bâtiment vacant depuis qu’il a perdu sa certification d’État en avril 2016.
«La Croix-Rouge va gérer le tout, car elle est en mesure de mettre des lits superposés, assure Francine Dupuis, PDG adjointe au CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal. Quelques autobus partaient de Lacolle. Il fallait faire des vérifications. C’est complexe.»
La proportion de migrants à accueillir pourrait varier à la hausse ou la baisse, rien n’étant encore fixé et plusieurs scénarios sont encore envisagés.
Mme Dupuis ne croit pas ouvrir d’autres sites d’hébergement dans la région. «On nous dit qu’il y a des gens, à la frontière, qui sont intéressés à s’installer dans d’autres provinces. Ça va nous donner un peu d’oxygène.»
La PDG adjointe ne savait pas encore combien cette opération coûterait au ministère de la Santé et aux contribuables.
Sécurité
Des gardiens de sécurité étaient visibles près de l’établissement. Une voiture de Police de Laval aussi. Quelques compagnies de plomberie, ventilation, téléphone étaient aussi sur les lieux, sans doute pour apporter une touche d’amour à ce bâtiment et le rendre plus fonctionnel.
Laval accueillante
Laval répond ainsi à des besoins d’hébergement temporaire. En effet, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval avait été mandaté par ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), pour identifier un site d’hébergement temporaire qui devait convenir à l’accueil de familles et de personnes en attente de régularisation de leur statut.
«Compte tenu de l’affluence des demandeurs d’asile aux postes frontaliers, il était de notre responsabilité de répondre à la demande des ministères concernés afin de contribuer à la mobilisation qu’exige une situation exceptionnelle, soutient dans un communiqué Marc Demers, maire de Laval. Nous nous rendons donc disponibles au CISSS de Laval qui pilote et coordonne toute l’opération.»
Autres endroits
«Avec la forte concentration haïtienne dans Saint-François, nous avons d’abord pensé à un local dans ce secteur, possiblement l’ancienne caserne de pompier qui est vide en ce moment, mais en raison de la distance qui ne facilitait pas les choses, on a préféré un endroit plus central et accessible», d’affirmer la conseillère municipale d’Auteuil Jocelyne Frédéric-Gauthier, qui possède une longue expérience de travail en matière d’immigration.
Depuis le 14 août, des élus et fonctionnaires s’affairent à former un comité ad hoc non officiel pour établir le dialogue avec les organismes montréalais de la communauté haïtienne et le ministère de l’Immigration.
«Nous aurions aimé qu’ils communiquent avec nous plus tôt, mais voilà, nous allons travailler de pair avec les organismes et le Ministère pour aider et orienter au mieux de nos possibilités ces gens, ajoutait dernièrement Mme Frédéric-Gauthier. Chaque cas est différent, mais nous serons au rendez-vous pour les soutenir moralement et psychologiquement. Nous suivons la situation de près.»
Elle-même d’origine haïtienne, l’élue lavalloise avait déjà annoncé qu’elle et sa collègue, la conseillère de Saint-Martin, Aline Dib, gardaient un œil sur le développement de ce dossier, affirmant: «nous serons présents comme nous l’avons été pour les réfugiés syriens» lors du conseil municipal, le 8 août.
Rappelons que le Manoir Chomedey comprend 70 logements de différentes proportions. Après une sixième intervention des pompiers en trois ans, en octobre 2015, le Centre intégré de la santé et des services sociaux (CISSS) de Laval révoquait le certificat de cette résidence pour personnes âgées six mois plus tard.
En collaboration avec Benoit Leblanc.
Ayant le potentiel d’accueillir 200 migrants haïtiens ayant franchi la frontière canado-américaine, une centaine de personnes ont débarqué à l’ancienne résidence pour personnes âgées située sur le boulevard Chomedey, bâtiment vacant depuis qu’il a perdu sa certification d’État en avril 2016.
«La Croix-Rouge va gérer le tout, car elle est en mesure de mettre des lits superposés, assure Francine Dupuis, PDG adjointe au CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal. Quelques autobus partaient de Lacolle. Il fallait faire des vérifications. C’est complexe.»
La proportion de migrants à accueillir pourrait varier à la hausse ou la baisse, rien n’étant encore fixé et plusieurs scénarios sont encore envisagés.
Mme Dupuis ne croit pas ouvrir d’autres sites d’hébergement dans la région. «On nous dit qu’il y a des gens, à la frontière, qui sont intéressés à s’installer dans d’autres provinces. Ça va nous donner un peu d’oxygène.»
La PDG adjointe ne savait pas encore combien cette opération coûterait au ministère de la Santé et aux contribuables.
Sécurité
Des gardiens de sécurité étaient visibles près de l’établissement. Une voiture de Police de Laval aussi. Quelques compagnies de plomberie, ventilation, téléphone étaient aussi sur les lieux, sans doute pour apporter une touche d’amour à ce bâtiment et le rendre plus fonctionnel.
Laval accueillante
Laval répond ainsi à des besoins d’hébergement temporaire. En effet, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval avait été mandaté par ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), pour identifier un site d’hébergement temporaire qui devait convenir à l’accueil de familles et de personnes en attente de régularisation de leur statut.
«Compte tenu de l’affluence des demandeurs d’asile aux postes frontaliers, il était de notre responsabilité de répondre à la demande des ministères concernés afin de contribuer à la mobilisation qu’exige une situation exceptionnelle, soutient dans un communiqué Marc Demers, maire de Laval. Nous nous rendons donc disponibles au CISSS de Laval qui pilote et coordonne toute l’opération.»
Autres endroits
«Avec la forte concentration haïtienne dans Saint-François, nous avons d’abord pensé à un local dans ce secteur, possiblement l’ancienne caserne de pompier qui est vide en ce moment, mais en raison de la distance qui ne facilitait pas les choses, on a préféré un endroit plus central et accessible», d’affirmer la conseillère municipale d’Auteuil Jocelyne Frédéric-Gauthier, qui possède une longue expérience de travail en matière d’immigration.
Depuis le 14 août, des élus et fonctionnaires s’affairent à former un comité ad hoc non officiel pour établir le dialogue avec les organismes montréalais de la communauté haïtienne et le ministère de l’Immigration.
«Nous aurions aimé qu’ils communiquent avec nous plus tôt, mais voilà, nous allons travailler de pair avec les organismes et le Ministère pour aider et orienter au mieux de nos possibilités ces gens, ajoutait dernièrement Mme Frédéric-Gauthier. Chaque cas est différent, mais nous serons au rendez-vous pour les soutenir moralement et psychologiquement. Nous suivons la situation de près.»
Elle-même d’origine haïtienne, l’élue lavalloise avait déjà annoncé qu’elle et sa collègue, la conseillère de Saint-Martin, Aline Dib, gardaient un œil sur le développement de ce dossier, affirmant: «nous serons présents comme nous l’avons été pour les réfugiés syriens» lors du conseil municipal, le 8 août.
Rappelons que le Manoir Chomedey comprend 70 logements de différentes proportions. Après une sixième intervention des pompiers en trois ans, en octobre 2015, le Centre intégré de la santé et des services sociaux (CISSS) de Laval révoquait le certificat de cette résidence pour personnes âgées six mois plus tard.
En collaboration avec Benoit Leblanc.