Le principe est simple: un conducteur entre son itinéraire dans l’application et un piéton peut signifier son intention de voyager avec lui, soit pour un court trajet ou se rendre à la même destination.
«En France, il y a 20 000 utilisateurs, mais à Montréal on en compte peu pour le moment, de souligner Mounia Lansade, la cofondatrice de OuiHop’ avec Marine Imbert. L’application fonctionne, mais ce qu’il faut maintenant, ce sont des gens.»
Pour y avoir accès, un piéton doit débourser 3 $ mensuellement que l’on paye directement dans l’application. C’est gratuit pour les conducteurs, qui sont récompensés par des points, échangeables contre des cadeaux.
«Par exemple, la personne reçoit 500 points si elle parraine un membre et d’autres points si elle laisse l’application allumée. Elle peut ensuite les échanger contre des bons. Pour le moment, ce sont uniquement pour des restaurants, mais on aimerait également avoir des bons d’essence.»
Évaluation
Afin d’assurer la sécurité de tous les utilisateurs, nom, adresse courriel, adresse géographique, numéro de téléphone, plaque d’immatriculation, marque de voiture, la couleur ainsi qu’une photo de profil doivent être fournis.
«Aussi, toute le monde note tout le monde. Il y a un système d’évaluation basée sur des étoiles qui va de une à cinq. Si quelqu’un en obtient qu’une seule, on l’appelle alors directement», explique Mounia Lansade, ajoutant qu’aucun problème n’avait été rapporté jusqu’à présent.
Partenanaires
À Montréal, Mme Lansade a trouvé des partenaires, notamment l’Hôpital Sainte-Justine et l’Université de Montréal, pour faire connaître l’application et elle a bien l’intention d’élargir ses collaborations sur le territoire lavallois.
«Ça prend du flux et de la visibilité. C’est comme une toile d’araignée qui doit s’agrandir. Pour que ça marche, il faut que les gens se connectent», insiste-t-elle.
Ironiquement, Mounia Lansade, une Française qui habite au Québec depuis trois ans, avait eu l’idée de cette application il y a quelques années, mais elle fût lancée en France avant même qu’elle puisse mettre son idée en opération.
«J’ai contacté ces gens et nous avons établi un partenariat avec eux», conclut-elle.