Le journaliste, planificateur stratégique et écrivain, Djaffar Kaci, a publié récemment son quatrième livre, Du sucré à l’amer, publié aux Éditions de la Francophonie, qui se veut un recueil de poésie axé majoritairement sur l’amour.
À travers de multiples poèmes, l’auteur raconte des segments de sa vie qui témoigne des personnes ayant gravité autour de lui. «C’est une façon pour moi de donner une empreinte à des êtres qui me sont chers», résume le Vimontois.
Il décrit son œuvre comme étant le fruit d’émotions qu’on ressent à longueur de journée, de mois et d’année. «Les sentiments sont tellement à fleur de peau qu’il ne faut pas les laisser partir, complète celui qui habite Laval depuis maintenant 7 ans. Quand on est heureux, on veut le transmettre.»
Djaffar Kaci définit l’écriture comme une façon d’exister, mentionnant que ceux qui ne prennent pas le temps d’écrire ne laissent pas de traces. «Quand on meurt, si l’on n’a pas écrit, on lègue seulement un nom comme passage de notre existence, explique-t-il. On parle encore de Victor Hugo, aujourd’hui, parce qu’il a pris le temps d’écrire.»
Origine paternelle
Son père a été quelqu’un de très important dans sa vie. «Il m’a poussé à aimer le français et il me l’a transmis, se rappelle l’Algérien d’origine. J’essaie de faire la même chose avec mes filles.»
Djaffar Kaci consacre un poème complet dans son recueil pour honorer la présence de son paternel dans sa vie. «Le poème La belle empreinte parle de comment mon père m’a toujours guidé», témoigne-t-il.
«La plus perdue des journées est celle où l’on n’a pas écrit.»
–Djaffar Kaci
Son futur
Djaffar Kaci a aussi deux autres livres sur la table. Le premier, prévu pour septembre, se veut un essai sur les Berbères en Algérie. «C’est une longue rétrospective de mes origines, résume l’écrivain. Je détaille peu à peu les péripéties de ces personnes, de la libération du pays à aujourd’hui.»
Le deuxième est un recueil de chansons sur lequel une collaboration est enclenchée avec une chanteuse dont le nom n’a pas été révélé.
Émission de télé
Depuis deux ans déjà, le Vimontois travaille avec deux de ses amis pour mettre sur pied une chaîne de télévision qui entrera en ondes en septembre. La chaîne se nomme S-Télé et est marrainée par l’ancienne présidente de l’Assemblée nationale, Louise Harel.
«Présentement, nous diffusons seulement sur Internet, dit-il. Ça se veut une chaîne de la diversité comportant plus 27 émissions allant de la chanson aux jeux.»
Cette nouvelle chaîne s’inscrit dans certains mouvements qui existent déjà à Montréal pour donner la place aux minorités et gens issus de la diversité.
«Notre objectif, c’est de donner la chance aux autres, parce qu’à un moment donné, tu te trouves face à des murs et tu espères tellement que quelqu’un soit là pour t’aider», image-t-il.