La violence familiale et la violence fondée sur le sexe sont des problèmes de santé publique qui sont étroitement liés à des problèmes de santé mentale et qui peuvent entraîner des conséquences durables pour les victimes et les personnes qui les entourent. Le gouvernement canadien annonce une série de mesures afin d’aider les victimes.
La violence familiale et la violence fondée sur le sexe touchent des familles de toutes les régions du Canada et comprennent de nombreuses formes de violence physique, verbale, psychologique ainsi que la négligence perpétrée par un membre de la famille ou un ou une partenaire intime.
Le gouvernement du Canada est résolu à appuyer toutes les victimes de violence familiale et de violence fondée sur le sexe, à protéger la santé et à assurer la sécurité des personnes qui risquent d’en être victimes.
Carolyn Bennett, ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, Jenna Sudds, secrétaire parlementaire de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, ainsi que Yasir Naqvi, député d’Ottawa Centre, a annoncé l’octroi d’un financement de près de de 2 millions de dollars échelonné sur quatre ans, pour soutenir des projets issus de deux organismes à Ottawa, l’Université Carleton et HabiloMédias. Leurs projets auront pour objectif d’appuyer le bien-être mental et physique des femmes victimes ou susceptibles de subir de la violence familiale et de la violence fondée sur le sexe.
HabiloMédias recevra 1 005 000 $ pour adapter, offrir et évaluer son programme actuel de littératie numérique afin de rejoindre les survivants de violence familiale partout au Canada qui vivent dans des refuges ou des logements de transition.
Le programme comprendra une série d’ateliers qui fourniront d’importants renseignements en ligne sur la sécurité et le bien-être afin d’éduquer les survivants et leurs familles et de leur donner les moyens d’intervenir et de prévenir la violence facilitée par la technologie. Le programme vise à bâtir la résilience et le bien-être des survivants en développant la confiance et les compétences nécessaires pour s’engager en tant que citoyens numériques actifs, informés et habilités.
L’Université Carleton recevra 946 859 $ pour adapter, mettre en œuvre et mettre à l’essai une approche d’activité physique tenant compte des traumatismes et de la violence (APTV) dans les programmes d’activité physique destinés aux femmes et aux enfants victimes de violence.
Ce projet vise à créer des environnements sécuritaires pour environ 225 femmes qui accèdent à des sites partenaires à Ottawa, Toronto et Vancouver. Il se fonde sur la compréhension des effets des traumatismes et de leurs liens avec la santé et le comportement. Le but d’élaborer des pratiques APTV est de créer des environnements non violents dans lesquels les individus seraient habilités à faire des choix, à collaborer et à apprendre.
«Tout le monde mérite de vivre en sécurité et à l’abri de la violence familiale, mais pour de nombreuses femmes, ce n’est pas leur réalité. Le financement annoncé aujourd’hui à Ottawa aidera ceux et celles qui ont été victimes ou qui risquent de subir de la violence familiale ou de la violence fondée sur le sexe à trouver le soutien dont elles ont besoin pour renforcer leur estime de soi et assurer leur sécurité et leur stabilité», affirme la ministre fédérale de la Santé, Carolyn Bennett.
Selon le gouvernement fédéral, l’investissement annoncé représentent un pas important dans la bonne direction et aideront à recueillir des données probantes sur le fonctionnement des interventions et du soutien en matière de promotion de la santé dans les collectivités canadiennes. (J.L-B\IJL)