Le résultat prend la forme de cinq mobiliers différents répartis dans chacun des îlots composant la Place St-Martin, un ensemble de logements abordables situés au 1855, boulevard Le Corbusier. «Chaque mobilier a été réfléchi pour répondre à des besoins précis, explique Lucie Didié, coordonnatrice de Revitalisation Urbaine Intégrée (RUI) Place St-Martin. Plusieurs bancs ont été faits pour pallier à ceux existants. De plus, des espaces d’ombre et des tables ont été aménagés au périmètre de la piscine afin que parents et amis puissent en profiter. On les a appelés les placotoirs.»
Les locataires ont bénéficié d’un budget de 8400 $. «Nous avons aussi reçu des palettes gratuites grâce à la générosité de partenaires», ajoute Mme Didié.
Notons que la Ville de Laval a conclu une entente sur deux ans avec le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) dans le cadre du Fonds d’initiatives et de rayonnement de la métropole (FIRM) pour la période du 1er avril 2016 au 31 mars 2018. La Municipalité y contribue financièrement à la hauteur de 190 000 $ (soit 95 000 $ par année) et le MAMOT déboursera 475 000 $. Notons que les trois RUI (Chomedey, Pont-Viau et Place St-Martin/Domaine Renaud) auront reçu 480 000 $ d’ici mars 2018.
Implication
Lynn Lauzon et Alain Gagné faisaient partie des 30 personnes qui ont mis l’épaule à la roue pour la réalisation de ce projet ambitieux, dont la construction a débuté en juin.
Mme Lauzon, qui avait de l’expertise en menuiserie, a adoré l’expérience. «J’ai fait les dernières retouches hier (28 août), avoue-t-elle fièrement avec un large sourire. Nous avons travaillé plus de 2000 heures dans ce projet de 5 îlots. Nous avions besoin d’un petit coin pour jaser avec de l’ombre.»
«C’est un projet citoyen fait pour et par les citoyens, insiste M. Gagné, qui n’a pas compté ses heures. Dans le passé, on a décrit la Place St-Martin comme un immeuble de la misère. Nous voulions créer un meilleur milieu de vie agréable pour nous. Ce projet a enflammé, passionné et motivé les gens. Même les enfants ont mis la main à la pâte. Nous avons réussi à créer un sentiment d’appartenance.»
M. Gagné était fier de pouvoir dire que 13 organismes ont aussi contribué à ce succès. «Ce fut excellent pour l’estime de soi de plusieurs personnes. Certains se sont découvert des aptitudes, des compétences», conclut-il.
De jeunes bâtisseurs
Les étudiants en architecture Alexandre Harton et Louis Murray-Leclair ont accompagné les locataires de l’endroit. Alexandre fait partie du Bureau d’aide et d’assistance familiale (BAF) de Place St-Martin.
«Je suis très satisfait du résultat, insiste Alexandre. C’était important pour moi d’encadrer et de conseiller les gens dans ce projet. Ce qui me rend surtout fier, c’est qu’un projet citoyen a vu le jour et ils sont peu nombreux à Laval. C’est le résultat de la volonté de prise en main des citoyens et non une initiative des organismes communautaires sur place. Ils ont pu construire des lieux de rassemblement pour eux.»
Le maire Marc Demers a assisté à cette inauguration. Il a salué le travail de ces citoyens qui se sont donné un milieu de vie plus agréable et sécuritaire. «Ils ont montré aux enfants qu’ils pouvaient prendre leur destin entre leurs mains.»
Aymane, un jeune de neuf ans, qui réside à la Place St-Martin, a pris la parole. «Ça nous permet de jouer, de se rencontrer et de se faire de nouveaux amis. Nous avons vu quelque chose à laquelle on ne s’attendait pas.»
Le résultat prend la forme de cinq mobiliers différents répartis dans chacun des îlots composant la Place St-Martin, un ensemble de logements abordables situés au 1855, boulevard Le Corbusier. «Chaque mobilier a été réfléchi pour répondre à des besoins précis, explique Lucie Didié, coordonnatrice de Revitalisation Urbaine Intégrée (RUI) Place St-Martin. Plusieurs bancs ont été faits pour pallier à ceux existants. De plus, des espaces d’ombre et des tables ont été aménagés au périmètre de la piscine afin que parents et amis puissent en profiter. On les a appelés les placotoirs.»
Les locataires ont bénéficié d’un budget de 8400 $. «Nous avons aussi reçu des palettes gratuites grâce à la générosité de partenaires», ajoute Mme Didié.
Notons que la Ville de Laval a conclu une entente sur deux ans avec le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) dans le cadre du Fonds d’initiatives et de rayonnement de la métropole (FIRM) pour la période du 1er avril 2016 au 31 mars 2018. La Municipalité y contribue financièrement à la hauteur de 190 000 $ (soit 95 000 $ par année) et le MAMOT déboursera 475 000 $. Notons que les trois RUI (Chomedey, Pont-Viau et Place St-Martin/Domaine Renaud) auront reçu 480 000 $ d’ici mars 2018.
Implication
Lynn Lauzon et Alain Gagné faisaient partie des 30 personnes qui ont mis l’épaule à la roue pour la réalisation de ce projet ambitieux, dont la construction a débuté en juin.
Mme Lauzon, qui avait de l’expertise en menuiserie, a adoré l’expérience. «J’ai fait les dernières retouches hier (28 août), avoue-t-elle fièrement avec un large sourire. Nous avons travaillé plus de 2000 heures dans ce projet de 5 îlots. Nous avions besoin d’un petit coin pour jaser avec de l’ombre.»
«C’est un projet citoyen fait pour et par les citoyens, insiste M. Gagné, qui n’a pas compté ses heures. Dans le passé, on a décrit la Place St-Martin comme un immeuble de la misère. Nous voulions créer un meilleur milieu de vie agréable pour nous. Ce projet a enflammé, passionné et motivé les gens. Même les enfants ont mis la main à la pâte. Nous avons réussi à créer un sentiment d’appartenance.»
M. Gagné était fier de pouvoir dire que 13 organismes ont aussi contribué à ce succès. «Ce fut excellent pour l’estime de soi de plusieurs personnes. Certains se sont découvert des aptitudes, des compétences», conclut-il.
De jeunes bâtisseurs
Les étudiants en architecture Alexandre Harton et Louis Murray-Leclair ont accompagné les locataires de l’endroit. Alexandre fait partie du Bureau d’aide et d’assistance familiale (BAF) de Place St-Martin.
«Je suis très satisfait du résultat, insiste Alexandre. C’était important pour moi d’encadrer et de conseiller les gens dans ce projet. Ce qui me rend surtout fier, c’est qu’un projet citoyen a vu le jour et ils sont peu nombreux à Laval. C’est le résultat de la volonté de prise en main des citoyens et non une initiative des organismes communautaires sur place. Ils ont pu construire des lieux de rassemblement pour eux.»
Le maire Marc Demers a assisté à cette inauguration. Il a salué le travail de ces citoyens qui se sont donné un milieu de vie plus agréable et sécuritaire. «Ils ont montré aux enfants qu’ils pouvaient prendre leur destin entre leurs mains.»
Aymane, un jeune de neuf ans, qui réside à la Place St-Martin, a pris la parole. «Ça nous permet de jouer, de se rencontrer et de se faire de nouveaux amis. Nous avons vu quelque chose à laquelle on ne s’attendait pas.»