Le comité exécutif a conclu à ce sujet un accord de principe avec le Comité national arménien de Laval. Le monument qui sera installé sur ce terrain triangulaire de 2000 mètres carrés devra recevoir l’approbation du conseil de ville. «Il ne s’agit pas de céder le terrain, note le porte-parole de Ville de Laval, Marc Laforge. C’est une autorisation de l’aménager.»
Le concept du monument n’a pas encore été arrêté. La résolution adoptée par le comité exécutif précise qu’une concertation entre la Ville et le Comité national arménien sera nécessaire, notamment «en ce qui a trait à l’emplacement des utilités publiques, la visibilité routière et l’intégration [du monument] sur le site».
Alexandre Duplessis, conseiller municipal de Saint-Martin, rapporte qu’il a travaillé pendant un an avec des représentant du Comité afin de trouver un site convenant aux deux parties.
En plus du génocide arménien, le monument qui fera l’objet d’un concours de design rappellera d’autres crimes contre l’Humanité.
Au cours du génocide survenu entre 1915 et 1917, les historiens estiment que 1,5 million d’Arméniens auraient été massacrés par les troupes ottomanes.