«Le centre de la nature, c’est l’histoire d’un trou béant devenu un parc convivial», peut-on lire sur le site Internet de Ville de Laval.
L’ancienne carrière, exploitée dès les années 1930 par la famille Bastien, a abouti aux mains des frères Maristes du collège Laval, relate Jean-Jacques Lapierre, conseiller du secteur Concorde-Bois-de-Boulogne. Elle a été vendue en 1962 à la ville de Saint-Vincent-de-Paul, ajoute-t-il.
Pas un dépotoir
Le conseiller, qui évoque la petite histoire de cette acquisition, motivée par le risque de noyade pour les baigneurs qui s’y donnaient rendez-vous, soutient que l’endroit n’a jamais eu la vocation d’un dépotoir. «Il y avait peut-être des déchets, comme ça, mais ce n’était pas un dépôt de déchets.» L’information est corroborée par Roger Desautels, du module des communications de la Ville.
Pas un site écologique
Selon le directeur du Conseil régional de l’environnement (CRE) de Laval, Guy Garand, la municipalité confond les définitions de parc et d’écoterritoire. Le Centre de la nature, «ce n’est pas un écosystème en tant que tel, c’est un parc métropolitain, il n’y a rien là pour un écosystème. «La ville de Laval n’est pas un modèle de développement durable. Tout ce qu’elle cherche à faire, c’est des petits coups environnementaux pour rehausser son image environnementale, lance M. Garand. Si elle veut prendre le virage environnemental, il faut qu’elle ait 12% de son territoire protégé avec des statuts. Des vrais écosystèmes, des vrais écoterritoires!»