La première étape du projet de règlement a été franchie le 20 avril, avec l’approbation du comité exécutif. Il ne restera que l’adoption de la motion par le conseil municipal lors d’une prochaine assemblée. Les gens qui auront acheté un véhicule électrique à compter du 20 avril seront toutefois «rétroactivement admissibles», fait savoir la Municipalité.
«Les Lavallois seront les acheteurs de véhicules électriques les plus avantagés puisque cette subvention viendra bonifier celle déjà accordée par le gouvernement du Québec dans le cadre de son programme Roulez électrique, a mentionné via communiqué le maire Demers. Au total, en considérant la subvention gouvernementale de 8000 $, l’aide financière reçue par nos concitoyens pour faire l’achat d’une voiture 100 % électrique pourra atteindre 10 000 $.»
Vélo
Il n’y aura pas que les automobilistes qui bénéficieront d’un appui financier, puisque ceux qui se procureront un vélo à assistance électrique recevront 400 $. «Bien que ce type d’allocation soit déjà répandu en Europe, il s’agira à nouveau d’une initiative unique pour une municipalité canadienne» indique la Ville.
À l’instar de la subvention automobile, celle-ci devra être soumise au conseil municipal, probablement en juin, et sera également rétroactive. «[…] Les vélos à assistance électrique sont une réelle solution de mobilité durable, explique Virginie Dufour, membre du comité exécutif, conseillère de Sainte-Rose et responsable des dossiers environnementaux. En mode électrique, ils peuvent atteindre une vitesse maximale de 32 km/h et représentent donc une belle option à l’acquisition d’un véhicule supplémentaire, tout en permettant de faire de l’exercice physique.»
Il est à noter que l’argent injecté dans ces subventions provient d’un programme «visant à compenser les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au développement du territoire lavallois», implanté en 2011, lequel impose une tarification spécifique «aux promoteurs lors d’une demande de permis de raccordement».
Ces revenus, mis en réserve, servent donc à ces différents projets en lien avec la réduction des GES.
Bornes électriques
La Ville a également annoncé l’installation de 29 bornes régulières de recharge et 7 bornes rapides à l’intention des citoyens dans les stationnements de certains bâtiments municipaux, projet qui devrait se terminer d’ici la fin de 2019. Des informations sur les lieux seront diffusées sur le site Internet de la Municipalité.
Également, on se penche sur le potentiel de l’électrification de la flotte automobile municipale, qui compte présentement 14 voitures et camions utilitaires hybrides et 3 voitures électriques. D’autres acquisitions sont aussi dans les plans.
Finalement, l’obligation d’aménager des bornes électriques sur les nouvelles constructions d’immeubles multilogements fait partie de projets en électrification des transports que la Ville étudie.
Pour de l’information sur les subventions, on doit consulter le site www.laval.ca, onglet Citoyens.
Pas une solution
Réagissant par voie de communiqué à l’annonce de la Ville, Michel Trottier, chef de Parti Laval, ne voit pas ces actions comme une solution à la congestion. «Le problème de congestion routière à Laval est directement relié au phénomène de l’auto solo et au manque flagrant de transport collectif efficace, rapide et économique. Subventionner publiquement l’achat d’un véhicule, qu’il soit électrique ou non, c’est contribuer à la congestion routière. Je déplore que le transport collectif soit encore laissé en plan.»
Le conseiller de Fabreville, Claude Larochelle, indique pour sa part que «l’administration municipale de Laval doit se concentrer d’abord sur la hausse de fréquentation du transport collectif».
Il est revenu sur une proposition de son parti lancée en campagne électorale, soit offrir la gratuité de l’autobus aux étudiants en utilisant les fonds destinés à l’achat d’un véhicule électrique. Cette initiative pourrait «modifier les habitudes de déplacement à long terme chez les Lavallois».
«[…] Il faut faciliter des alternatives à l’auto solo et retarder l’achat d’un 2e ou 3e véhicule. Cette subvention pour les véhicules électriques n’en tient pas du tout compte, et c’est dommage», a-t-il commenté.
La première étape du projet de règlement a été franchie le 20 avril, avec l’approbation du comité exécutif. Il ne restera que l’adoption de la motion par le conseil municipal lors d’une prochaine assemblée. Les gens qui auront acheté un véhicule électrique à compter du 20 avril seront toutefois «rétroactivement admissibles», fait savoir la Municipalité.
«Les Lavallois seront les acheteurs de véhicules électriques les plus avantagés puisque cette subvention viendra bonifier celle déjà accordée par le gouvernement du Québec dans le cadre de son programme Roulez électrique, a mentionné via communiqué le maire Demers. Au total, en considérant la subvention gouvernementale de 8000 $, l’aide financière reçue par nos concitoyens pour faire l’achat d’une voiture 100 % électrique pourra atteindre 10 000 $.»
Vélo
Il n’y aura pas que les automobilistes qui bénéficieront d’un appui financier, puisque ceux qui se procureront un vélo à assistance électrique recevront 400 $. «Bien que ce type d’allocation soit déjà répandu en Europe, il s’agira à nouveau d’une initiative unique pour une municipalité canadienne» indique la Ville.
À l’instar de la subvention automobile, celle-ci devra être soumise au conseil municipal, probablement en juin, et sera également rétroactive. «[…] Les vélos à assistance électrique sont une réelle solution de mobilité durable, explique Virginie Dufour, membre du comité exécutif, conseillère de Sainte-Rose et responsable des dossiers environnementaux. En mode électrique, ils peuvent atteindre une vitesse maximale de 32 km/h et représentent donc une belle option à l’acquisition d’un véhicule supplémentaire, tout en permettant de faire de l’exercice physique.»
Il est à noter que l’argent injecté dans ces subventions provient d’un programme «visant à compenser les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au développement du territoire lavallois», implanté en 2011, lequel impose une tarification spécifique «aux promoteurs lors d’une demande de permis de raccordement».
Ces revenus, mis en réserve, servent donc à ces différents projets en lien avec la réduction des GES.
Bornes électriques
La Ville a également annoncé l’installation de 29 bornes régulières de recharge et 7 bornes rapides à l’intention des citoyens dans les stationnements de certains bâtiments municipaux, projet qui devrait se terminer d’ici la fin de 2019. Des informations sur les lieux seront diffusées sur le site Internet de la Municipalité.
Également, on se penche sur le potentiel de l’électrification de la flotte automobile municipale, qui compte présentement 14 voitures et camions utilitaires hybrides et 3 voitures électriques. D’autres acquisitions sont aussi dans les plans.
Finalement, l’obligation d’aménager des bornes électriques sur les nouvelles constructions d’immeubles multilogements fait partie de projets en électrification des transports que la Ville étudie.
Pour de l’information sur les subventions, on doit consulter le site www.laval.ca, onglet Citoyens.
Pas une solution
Réagissant par voie de communiqué à l’annonce de la Ville, Michel Trottier, chef de Parti Laval, ne voit pas ces actions comme une solution à la congestion. «Le problème de congestion routière à Laval est directement relié au phénomène de l’auto solo et au manque flagrant de transport collectif efficace, rapide et économique. Subventionner publiquement l’achat d’un véhicule, qu’il soit électrique ou non, c’est contribuer à la congestion routière. Je déplore que le transport collectif soit encore laissé en plan.»
Le conseiller de Fabreville, Claude Larochelle, indique pour sa part que «l’administration municipale de Laval doit se concentrer d’abord sur la hausse de fréquentation du transport collectif».
Il est revenu sur une proposition de son parti lancée en campagne électorale, soit offrir la gratuité de l’autobus aux étudiants en utilisant les fonds destinés à l’achat d’un véhicule électrique. Cette initiative pourrait «modifier les habitudes de déplacement à long terme chez les Lavallois».
«[…] Il faut faciliter des alternatives à l’auto solo et retarder l’achat d’un 2e ou 3e véhicule. Cette subvention pour les véhicules électriques n’en tient pas du tout compte, et c’est dommage», a-t-il commenté.