Près d’une heure de la période de questions citoyennes du conseil municipal du 12 mars a été consacré aux problèmes engendrés par les opérations de déneigement sur le territoire.
Pressé par des témoignages et questions de citoyens déçus de l’état de leur rue, le maire Marc Demers a défendu le travail de son administration et des employés de la Ville. «Je peux vous dire que l’ensemble des villes du Québec ont vécu le même problème. Les directeurs travaillent en moyenne 60 heures par semaines, les contremaîtres, environ 65 heures, et tous les employés qui conduisent de la machinerie ayant accepté de faire du temps supplémentaire l’ont fait.»
Parmi les interventions durant la moitié des 120 minutes allouées, un résident a invité les Lavallois ayant subi un préjudice en raison de la glace à intenter une action collective contre la Ville pour «grossière négligence causant des blessures graves et pertes de revenu importantes.»
Il s’agissait du premier conseil avec une équipe d’Action Laval solidifiée par les dissidents du Mouvement lavallois.
Plus d’un Lavallois a dénoncé la prime de départ de l’ex-chef de cabinet du maire, Gilbert Gardner. «Cette prime-là, selon moi, n’est pas seulement versée à un membre du cabinet, mais à un proche, un organisateur et un ami», a lancé une citoyenne.
Manifestation
Les personnes s’étant déplacé à l’hôtel de ville ont aperçu un groupe de membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs en loisirs de la ville de Laval (STTLVL). Ceux-ci manifestaient pour accélérer la résolutions de la négociation de leur convention collective.
La présidente du STTLVL a également pris la parole au micro pour demander au maire de fournir à ses représentants des mandats plus clairs.
Fin de mandat
Le maire a profité de son mot d’ouverture pour rendre hommage à Marc Tremblay, directeur général adjoint au développement économique, en l’honneur de son départ.
«Marc nous a fait profiter de sa vaste expérience, a-t-il commenté. Depuis 2015, il a réussi à créer à Ville de Laval tout un de services de développement économique qui a permis à Laval, aujourd’hui, d’avoir un dynamisme économique formidable envié un peu partout à travers le Québec et le Canada.»
Le conseiller de Saint-Bruno David de Cotis a partagé ses souvenirs de M. Tremblay. «On a une petite blague entre nous, a-t-il raconté. Quand il a commencé avec la Ville de Laval, il avait les cheveux noirs. Aujourd’hui, ils sont plutôt blancs.»
Patrimoine et puisards
L’un des premiers règlements adoptés, L-12507, vise un contrôle accru de la démolition des immeubles patrimoniaux. Il a été adopté unanimement.
Le conseiller du Marigot, Daniel Hébert, avait déposé au conseil de février une proposition afin d’identifier d’un poteau jaune les puisards problématiques pour faciliter leur entretien. Celle-ci a été débattue, amendée et acceptée. «C’est le moins qu’on puisse faire pour les centaines de citoyens qui, cette fin de semaine, verront leur garage et rue inondés», a indiqué Daniel Hébert par voie de communiqué.
Hommage aux femmes
Le conseil a également entériné l’approbation du Conseil des Lavalloises, qui donnera des recommandations aux membres du conseil sur les sujets touchant l’égalité des sexes.
Pour clore la séance du 12 mars, ajournée au lendemain par manque de temps, une rue a été nommée en l’honneur d’une poétesse et journaliste lavalloise. «Léonise Valois, une écrivaine des plus féministes», a résumé le conseiller de L’Orée-des-Bois, Yannick Langlois.