«Le but de la démonstration est de voir comment l’autobus performe dans les conditions lavalloises, explique Antoine Malo, conseiller technique électrification à la STL. Nous avons fait des tests d’autonomie durant deux jours avec ce véhicule qui nous a permis d’atteindre environ 250 kilomètres en simulation de service sur notre réseau.»
Un des éléments qui retient l’attention sur ce véhicule est le poids allégé comparé à un autobus habituellement construit en acier.
«Dans le cas de Proterra, on a un châssis fabriqué en matière composite, ce qui est complètement révolutionnaire. La compagnie a réussi à diminuer le poids de base afin de mettre plus de batteries. Comment ce châssis va se comporter avec nos hivers et les conditions de la route, ce sont des questions qu’on se pose, mais nous avons une équipe d’entretien proactive sur ce genre de défi. Nous sommes prêts à travailler avec un manufacturier pour l’aider à améliorer ses solutions pour les conditions au Québec», explique Antoine Malo, ajoutant que la durée de vie d’un tel véhicule ici est de 16 ans.
Recharge des autobus
Une étude menée par l’Association de transport urbain du Québec et chapeautée par la STL est en cours afin de déterminer quel serait le meilleur scénario en termes de la recharge des autobus électriques en fonction des différentes sociétés de transport.
«Chacune a ses besoins particuliers. À Laval, nous avons un réseau qui fait beaucoup d’interlignes, tandis qu’à Montréal, ils ont un service qu’on appelle corde à linge, ce qui veut dire que les autobus vont rester sur la même ligne toute la journée. De notre côté, on vise une recharge en dépôt et non en bout de ligne, comme ça se fait à Montréal sur un circuit qui relie le centre-ville à la station Angrignon, dans le cadre du projet Cité Mobilité, de Nova Bus. Cette technologie est plus contraignante avec l’installation de stations de recharge et ces autobus, qui ont moins d’autonomie, ne peuvent être mis en service sur l’entièreté du réseau.»
La STL aimerait développer un réseau intelligent qui gérerait la recharge afin que l’autobus qui prend la route en premier le matin soit rechargé à 100 % et que les autres soient également prêts selon leurs heures d’entrée en fonction. «Nous voulons éviter que nos autobus se rechargent à pleine puissance en même temps, ce qui va générer des coûts étant donné que l’appel de puissance sera très élevé», mentionne M. Malo.
Une dizaine d’autobus
La STL prévoit lancer son appel d’offres bientôt et l’identité du manufacturier choisi devrait être connue en décembre. Une dizaine de véhicules seront nécessaires pour couvrir le circuit qui reste encore à déterminer.
Ce projet préliminaire en vue de l’électrification complète de la flotte de la STL d’ici 2030-2035 est estimé à plusieurs millions de dollars, un seul véhicule pouvant faire grimper la facture à près de 900 000 $. Les trois paliers gouvernementaux seront alors mis à contribution.
Un premier achat en 2013
La Société de transport de Laval n’en est pas à ses premiers pas en matière d’autobus électrique, elle qui a acquis en 2013 un véhicule du fabricant DesignLine, dont l’autonomie atteint 120 kilomètres.
«Nous l’avons mis en service il y a deux ans afin de se préparer à l’achat éventuel d’autobus électriques. Nous avons eu des enjeux au niveau de la fiabilité et le manufacturier a aussi fait faillite. Nous avons quand même réussi à maintenir le véhicule en service et fonctionnel. C’était un projet d’expérimentation et des choses que nous étions prêts à vivre», conclut Antoine Malo.
«Le but de la démonstration est de voir comment l’autobus performe dans les conditions lavalloises, explique Antoine Malo, conseiller technique électrification à la STL. Nous avons fait des tests d’autonomie durant deux jours avec ce véhicule qui nous a permis d’atteindre environ 250 kilomètres en simulation de service sur notre réseau.»
Un des éléments qui retient l’attention sur ce véhicule est le poids allégé comparé à un autobus habituellement construit en acier.
«Dans le cas de Proterra, on a un châssis fabriqué en matière composite, ce qui est complètement révolutionnaire. La compagnie a réussi à diminuer le poids de base afin de mettre plus de batteries. Comment ce châssis va se comporter avec nos hivers et les conditions de la route, ce sont des questions qu’on se pose, mais nous avons une équipe d’entretien proactive sur ce genre de défi. Nous sommes prêts à travailler avec un manufacturier pour l’aider à améliorer ses solutions pour les conditions au Québec», explique Antoine Malo, ajoutant que la durée de vie d’un tel véhicule ici est de 16 ans.
Recharge des autobus
Une étude menée par l’Association de transport urbain du Québec et chapeautée par la STL est en cours afin de déterminer quel serait le meilleur scénario en termes de la recharge des autobus électriques en fonction des différentes sociétés de transport.
«Chacune a ses besoins particuliers. À Laval, nous avons un réseau qui fait beaucoup d’interlignes, tandis qu’à Montréal, ils ont un service qu’on appelle corde à linge, ce qui veut dire que les autobus vont rester sur la même ligne toute la journée. De notre côté, on vise une recharge en dépôt et non en bout de ligne, comme ça se fait à Montréal sur un circuit qui relie le centre-ville à la station Angrignon, dans le cadre du projet Cité Mobilité, de Nova Bus. Cette technologie est plus contraignante avec l’installation de stations de recharge et ces autobus, qui ont moins d’autonomie, ne peuvent être mis en service sur l’entièreté du réseau.»
La STL aimerait développer un réseau intelligent qui gérerait la recharge afin que l’autobus qui prend la route en premier le matin soit rechargé à 100 % et que les autres soient également prêts selon leurs heures d’entrée en fonction. «Nous voulons éviter que nos autobus se rechargent à pleine puissance en même temps, ce qui va générer des coûts étant donné que l’appel de puissance sera très élevé», mentionne M. Malo.
Une dizaine d’autobus
La STL prévoit lancer son appel d’offres bientôt et l’identité du manufacturier choisi devrait être connue en décembre. Une dizaine de véhicules seront nécessaires pour couvrir le circuit qui reste encore à déterminer.
Ce projet préliminaire en vue de l’électrification complète de la flotte de la STL d’ici 2030-2035 est estimé à plusieurs millions de dollars, un seul véhicule pouvant faire grimper la facture à près de 900 000 $. Les trois paliers gouvernementaux seront alors mis à contribution.
Un premier achat en 2013
La Société de transport de Laval n’en est pas à ses premiers pas en matière d’autobus électrique, elle qui a acquis en 2013 un véhicule du fabricant DesignLine, dont l’autonomie atteint 120 kilomètres.
«Nous l’avons mis en service il y a deux ans afin de se préparer à l’achat éventuel d’autobus électriques. Nous avons eu des enjeux au niveau de la fiabilité et le manufacturier a aussi fait faillite. Nous avons quand même réussi à maintenir le véhicule en service et fonctionnel. C’était un projet d’expérimentation et des choses que nous étions prêts à vivre», conclut Antoine Malo.