L’histoire qu’il est venu raconter le 25 septembre sur la scène de l’amphithéâtre Georges-Vanier, devant plus 250 étudiants du Centre de formation professionnelle Polymécanique de Laval, c’est la sienne, avec tous les changements, l’adaptation et les impacts que lui, sa famille, ses amis et sa conjointe ont dû vivre à la suite de son accident.
«Le port du harnais de sécurité, ça ne me touche vraiment pas du tout, raconte-t-il au tout début d’une vidéo de sensibilisation de six minutes. Pour moi, je me dis que ceux qui tombent, qui font des chutes sur des chantiers, c’est ceux qui ont peur dans les hauteurs, c’est ce qui les fait tomber. Quand je vois des annonces de la CSST à la télévision, ça ne me touche pas du tout.»
Durant une minute, Jonathan Plante rappelle aux gens son attitude avant cette matinée d’hiver, il y a 10 ans. Par la suite, il détaille sa «nouvelle» vie, de son opération de sept heures à la déclaration du médecin qui lui a dit qu’en 25 ans, c’était la pire blessure au dos qu’il avait jamais vue, aux deuils de pouvoir remarcher et son métier qu’il adorait, à sa nouvelle réalité physique: «À partir du nombril, je ne sens plus rien, que ce soit la vessie, les intestins, les fonctions sexuelles, tout est paralysé.»
Conférencier et consultant
Sa nouvelle carrière de conférencier et consultant SST, commencée après des études universitaires en administration des affaires, le mène aux quatre coins de la province afin de prévenir des accidents comme le sien. L’an dernier, plus de 4700 jeunes ont été sensibilisés aux conséquences d’un accident de travail grâce à ses tournées de la CNESST dans les écoles secondaires et les centres de formation professionnelle du Québec.
«Ce qui me fait le plus de peine c’est de voir comment ç’a changé la vie de ceux autour de moi. En quelque part, c’est moi qui leur ai imposé ça. En prenant une chance, en décidant que j’étais à l’abri des accidents. C’est quasiment un peu égoïste de prendre des chances parce que mes parents tiennent à moi, ma blonde tient à moi, mon frère, ma sœur, mes amis. Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le au moins pour les autres… »
Une vingtaine par jour
La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail rappelle que quotidiennement, 28 jeunes sont victimes d’un accident du travail en province.
Les plus touchés restent les 24 ans et moins «notamment parce qu’ils manquent d’expérience, hésitent à poser des questions et sont peu conscients des risques liés à leurs tâches».
L’histoire qu’il est venu raconter le 25 septembre sur la scène de l’amphithéâtre Georges-Vanier, devant plus 250 étudiants du Centre de formation professionnelle Polymécanique de Laval, c’est la sienne, avec tous les changements, l’adaptation et les impacts que lui, sa famille, ses amis et sa conjointe ont dû vivre à la suite de son accident.
«Le port du harnais de sécurité, ça ne me touche vraiment pas du tout, raconte-t-il au tout début d’une vidéo de sensibilisation de six minutes. Pour moi, je me dis que ceux qui tombent, qui font des chutes sur des chantiers, c’est ceux qui ont peur dans les hauteurs, c’est ce qui les fait tomber. Quand je vois des annonces de la CSST à la télévision, ça ne me touche pas du tout.»
Durant une minute, Jonathan Plante rappelle aux gens son attitude avant cette matinée d’hiver, il y a 10 ans. Par la suite, il détaille sa «nouvelle» vie, de son opération de sept heures à la déclaration du médecin qui lui a dit qu’en 25 ans, c’était la pire blessure au dos qu’il avait jamais vue, aux deuils de pouvoir remarcher et son métier qu’il adorait, à sa nouvelle réalité physique: «À partir du nombril, je ne sens plus rien, que ce soit la vessie, les intestins, les fonctions sexuelles, tout est paralysé.»
Conférencier et consultant
Sa nouvelle carrière de conférencier et consultant SST, commencée après des études universitaires en administration des affaires, le mène aux quatre coins de la province afin de prévenir des accidents comme le sien. L’an dernier, plus de 4700 jeunes ont été sensibilisés aux conséquences d’un accident de travail grâce à ses tournées de la CNESST dans les écoles secondaires et les centres de formation professionnelle du Québec.
«Ce qui me fait le plus de peine c’est de voir comment ç’a changé la vie de ceux autour de moi. En quelque part, c’est moi qui leur ai imposé ça. En prenant une chance, en décidant que j’étais à l’abri des accidents. C’est quasiment un peu égoïste de prendre des chances parce que mes parents tiennent à moi, ma blonde tient à moi, mon frère, ma sœur, mes amis. Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le au moins pour les autres… »
Une vingtaine par jour
La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail rappelle que quotidiennement, 28 jeunes sont victimes d’un accident du travail en province.
Les plus touchés restent les 24 ans et moins «notamment parce qu’ils manquent d’expérience, hésitent à poser des questions et sont peu conscients des risques liés à leurs tâches».