Les partenaires ont d’ailleurs signé une lettre à l’intention du ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx. Ce dernier sera de passage à Laval demain (22 novembre) pour rencontrer les intervenants locaux. La présidente de la Commission scolaire de Laval (CSDL), Louise Lortie, a indiqué qu’elle lui remettra la lettre.
Cette démarche s’inscrit dans la foulée des consultations publiques se tenant actuellement aux quatre coins de la province, permettant au gouvernement de développer une politique nationale pour la réussite éducative.
«J’espère que le ministre nous félicitera de se mobiliser comme région pour que les jeunes réussissent mieux. Je pense que c’est une bonne façon de mettre nos actions dans la Politique de réussite éducative», affirme Mme Lortie.
Une idée de la CSDL
«Il s’agit de la première initiative de la sorte en région qui pousse la mobilisation et la concertation à un niveau jamais atteint auparavant. À Laval, nous avons la chance d’être une ville, une région et une MRC», affirme Mme Lortie. «J’ai fondalement foi à l’éducation, à la réussite et aux jeunes. J’ai communiqué avec toutes ces personnes, car je crois qu’elles peuvent faire une différence», ajoute-t-elle.
Les parents oubliés?
Mme Lortie a été catégorique quand on lui a signifié que les parents avaient été oubliés au sein de ce Regroupement. «Je vous assure que les parents auront une place de choix. Pour nous, c’était d’office, on ne peut pas parler d’éducation et de la réussite sans parler des parents», insiste-t-elle.
«Travailler ensemble, briser les silos, avoir accès à nos spécialistes pour la petite enfance, je crois que ce projet ne coûtera pas beaucoup d’argent. Nous avons des partenaires privés, la Fondation Chagnon et d’autres pour nous aider», a fait savoir la présidente de la CSDL.
Il faudra tout d’abord mettre les bases du Regroupement. Par la suite, un plan d’action sera mis en place. Le tout devra se faire au cours de l’année 2017, promet Mme Lortie.
Pour cette dernière, cette annonce ne représente que les prémisses d’un mouvement de plus grande envergure. «L’idée est de regrouper les expertises, de partager les connaissances, de mettre en commun nos ressources, et ce, dans le but ultime de faire réussir les enfants, les jeunes et les adultes lavallois en formation, autant francophones qu’anglophones.»
Partenaires
Différents partenaires, dont le maire, Marc Demers, la présidente de la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier, Jennifer Maccarone, la présidente-directrice générale adjointe du Centre de santé et des services sociaux, Danièle Dulude, la présidente de la Chambre de Commerce et d’industrie de Laval, Chantal Provost, et Émilie Greffe, de Québec en forme, ont tour à tour pris la parole, montrant de l’intérêt pour ce Regroupement qui vient de voir le jour.
Le Collège Montmorency, l’Université du Québec à Laval, le campus de Laval de l’Université de Montréal ainsi que l’Institut national de la recherche scientifique font aussi partie de cette démarche.
Le maire n’a pas hésité une seule seconde à appuyer l’idée de la CSDL. «Nous offrons de nombreuses infrastructures municipales qui contribuent assurément à la réussite éducative. Nos bibliothèques représentent de véritables lieux de savoir, alors que nos installations sportives jouent un rôle de premier plan au niveau de la motivation et de la persévérance scolaire, notamment chez les jeunes garçons. Laval est fière de s’associer à une telle initiative.»
Le mot de la fin revient à Émilie Greffe, de Québec en Forme: «Tous veulent travailler à la réussite des jeunes. On doit mettre l’enfant au cœur des priorités.»