Ils sont 181 jeunes à surveiller les 20 piscines, 12 pataugeoires et 10 jeux d’eau sur le territoire lavallois au cours de la saison estivale.
Le métier de sauveteur figure parmi les emplois les plus difficiles à occuper l’été. Le Courrier Laval a rencontré deux passionnés de l’eau pour mieux connaître ce métier: Marie-Alexandre Pagé et Simon Dupras. Malgré leur jeune âge, ils possèdent 19 ans d’expérience derrière la cravate.
Comme la devise des scouts, les sauveteurs doivent toujours être prêts. «Nous sommes conscients que nous pouvons faire la différence entre la vie et la mort», avoue d’entrée de jeu la chef sauveteuse de la piscine Pie-X, Marie-Alexandre.
Prévention
La jeune femme de 25 ans doit constamment répéter les consignes de prudence aux baigneurs.
«Par exemple, les avertissements de ne pas courir sont fréquents. La grande partie de notre travail est de faire de la prévention, afin d’éviter les accidents, blessures et mortalités. Nous devons être stricts dans l’application des règles de base comme ne pas courir sur les abords de la piscine et sur l’habillement pour aller dans l’eau. Nous ne sommes pas là pour punir, mais prévenir.»
Rotation
À la piscine Pie-X, les équipes de sauveteurs travaillent par groupe de quatre. Chacun a des tâches bien précises à exécuter. Deux sauveteurs sont affectés aux chaises de surveillance, un autre à la pataugeoire et un quatrième est en pause active.
«Les tâches sont multiples et demandent une grande rigueur, explique Marie-Alexandre. Il y a des rotations aux 15 minutes. Ça permet au sauveteur d’être toujours attentif dans sa zone, de rester alerte.»
Dans toutes les piscines, il existe une vingtaine de règles de sécurité à suivre et chaque sauveteur doit en connaître les tenants et aboutissants.
À Laval, les enfants peuvent se baigner sans être accompagnés par une personne de plus de 16 ans, dès l’âge de 7 ans. «Les parents nous laissent la vie de leurs enfants entre nos mains. Nous sommes leurs yeux», assure Simon.
Les jeunes qui proviennent des camps jour sont soumis à un test d’habileté, soit parcourir la largeur de la piscine, la tête hors de l’eau. «Un sauveteur juge alors si l’enfant portera ou non une veste de sauvetage», poursuit-il.
Qualités
Marie-Alexandre croit qu’un bon sauveteur doit posséder des qualités comme le sens des responsabilités en plus d’être autonome et un bon communicateur.
Pour sa part, Simon indique qu’avoir sens du leadership, faire preuve d’esprit d’équipe et être en bonne condition physique sont des éléments importants.
«La ligne est mince entre un sauvetage réussi et raté. Le sens de l’autonomie est primordial.»
Les deux amants de l’eau ont insisté sur l’esprit d’équipe, crucial dans leur métier. «Nous sommes comme une famille.»
Équipements
Outre le maillot, short et chandail, les sauveteurs ont un sifflet et portent des lunettes et une casquette. Pourquoi des lunettes de soleil?
«On ne veut pas que les reflets de l’eau nous empêchent de voir la zone qu’on surveille. Elles ne sont pas obligatoires, mais j’insiste fortement pour que mes sauveteurs en portent», mentionne Marie-Alexandre, le sourire en coin.
Une idée de sa mère
Marie-Alexandre, qui a amorcé sa neuvième année dans les piscines, occupe les fonctions d’assistante et chef sauveteuse depuis quatre ans.
«C’est une idée de ma mère, France Bernier, qui avait des amis sauveteurs, lance la femme de 25 ans. Elle me disait que c’était un bel emploi d’été pour les jeunes. Elle a eu une très bonne idée.»
Pour sa part, Simon est chargé de programme pour le secteur. L’homme de 25 ans s’occupe de l’encadrement des sauveteurs aux piscines Pie-X et Berthiaume-Du Tremblay. Il fait aussi la gestion des jeux d’eau aux parcs Gabriel-Pelletier, des Coccinelles, Marc-Aurèle-Fortin et Champfleury.
Influencé par ses parents
Les parents de Simon, Daniel Dupras et Danielle Forest, d’anciens sauveteurs lavallois, se sont rencontrés à la piscine Paradis. Ces derniers accordent beaucoup d’importance aux sports nautiques.
«Je jouais au water-polo et faisais des compétitions de sauvetage. Je suis né dans l’eau. Quand je regardais les sauveteurs à la piscine, je me disais qu’un jour ce poste serait moi.»
Autre texte à lire: Une seule noyade dans les piscines de Laval.
Ils sont 181 jeunes à surveiller les 20 piscines, 12 pataugeoires et 10 jeux d’eau sur le territoire lavallois au cours de la saison estivale.
Le métier de sauveteur figure parmi les emplois les plus difficiles à occuper l’été. Le Courrier Laval a rencontré deux passionnés de l’eau pour mieux connaître ce métier: Marie-Alexandre Pagé et Simon Dupras. Malgré leur jeune âge, ils possèdent 19 ans d’expérience derrière la cravate.
Comme la devise des scouts, les sauveteurs doivent toujours être prêts. «Nous sommes conscients que nous pouvons faire la différence entre la vie et la mort», avoue d’entrée de jeu la chef sauveteuse de la piscine Pie-X, Marie-Alexandre.
Prévention
La jeune femme de 25 ans doit constamment répéter les consignes de prudence aux baigneurs.
«Par exemple, les avertissements de ne pas courir sont fréquents. La grande partie de notre travail est de faire de la prévention, afin d’éviter les accidents, blessures et mortalités. Nous devons être stricts dans l’application des règles de base comme ne pas courir sur les abords de la piscine et sur l’habillement pour aller dans l’eau. Nous ne sommes pas là pour punir, mais prévenir.»
Rotation
À la piscine Pie-X, les équipes de sauveteurs travaillent par groupe de quatre. Chacun a des tâches bien précises à exécuter. Deux sauveteurs sont affectés aux chaises de surveillance, un autre à la pataugeoire et un quatrième est en pause active.
«Les tâches sont multiples et demandent une grande rigueur, explique Marie-Alexandre. Il y a des rotations aux 15 minutes. Ça permet au sauveteur d’être toujours attentif dans sa zone, de rester alerte.»
Dans toutes les piscines, il existe une vingtaine de règles de sécurité à suivre et chaque sauveteur doit en connaître les tenants et aboutissants.
À Laval, les enfants peuvent se baigner sans être accompagnés par une personne de plus de 16 ans, dès l’âge de 7 ans. «Les parents nous laissent la vie de leurs enfants entre nos mains. Nous sommes leurs yeux», assure Simon.
Les jeunes qui proviennent des camps jour sont soumis à un test d’habileté, soit parcourir la largeur de la piscine, la tête hors de l’eau. «Un sauveteur juge alors si l’enfant portera ou non une veste de sauvetage», poursuit-il.
Qualités
Marie-Alexandre croit qu’un bon sauveteur doit posséder des qualités comme le sens des responsabilités en plus d’être autonome et un bon communicateur.
Pour sa part, Simon indique qu’avoir sens du leadership, faire preuve d’esprit d’équipe et être en bonne condition physique sont des éléments importants.
«La ligne est mince entre un sauvetage réussi et raté. Le sens de l’autonomie est primordial.»
Les deux amants de l’eau ont insisté sur l’esprit d’équipe, crucial dans leur métier. «Nous sommes comme une famille.»
Équipements
Outre le maillot, short et chandail, les sauveteurs ont un sifflet et portent des lunettes et une casquette. Pourquoi des lunettes de soleil?
«On ne veut pas que les reflets de l’eau nous empêchent de voir la zone qu’on surveille. Elles ne sont pas obligatoires, mais j’insiste fortement pour que mes sauveteurs en portent», mentionne Marie-Alexandre, le sourire en coin.
Une idée de sa mère
Marie-Alexandre, qui a amorcé sa neuvième année dans les piscines, occupe les fonctions d’assistante et chef sauveteuse depuis quatre ans.
«C’est une idée de ma mère, France Bernier, qui avait des amis sauveteurs, lance la femme de 25 ans. Elle me disait que c’était un bel emploi d’été pour les jeunes. Elle a eu une très bonne idée.»
Pour sa part, Simon est chargé de programme pour le secteur. L’homme de 25 ans s’occupe de l’encadrement des sauveteurs aux piscines Pie-X et Berthiaume-Du Tremblay. Il fait aussi la gestion des jeux d’eau aux parcs Gabriel-Pelletier, des Coccinelles, Marc-Aurèle-Fortin et Champfleury.
Influencé par ses parents
Les parents de Simon, Daniel Dupras et Danielle Forest, d’anciens sauveteurs lavallois, se sont rencontrés à la piscine Paradis. Ces derniers accordent beaucoup d’importance aux sports nautiques.
«Je jouais au water-polo et faisais des compétitions de sauvetage. Je suis né dans l’eau. Quand je regardais les sauveteurs à la piscine, je me disais qu’un jour ce poste serait moi.»
Autre texte à lire: Une seule noyade dans les piscines de Laval.