Le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) de Laval croit que les témoins des coups de feu tirés par un jeune homme armé et dépressif au-dessus de l’autoroute 440 pourraient éprouver un choc post-traumatique.
L’organisme se dit prêt à accueillir toute personne qui désirerait se confier sur l’expérience potentiellement troublante qu’elle a vécue.
«Un acte criminel peut entraîner diverses conséquences propres à chaque personne, d’affirmer Marie-Claude Côté, criminologue et directrice générale du CAVAC. Même sans être directement victime, en tant que témoin vous avez pu vivre un grand stress lors de cet événement et avez peut-être eu peur d’être blessé ou même de mourir. »
«Nous croyons que plusieurs témoins seront certainement en choc post-traumatique à la suite de cet événement.»
– Marie-Claude Côté, directrice générale du CAVAC
Symptômes possibles
Les gens vivant un choc post-traumatique peuvent expérimenter certains symptômes dont des conséquences psychologiques (anxiété, peur, colère, flash, cauchemars), répercussions physiques (blessures, insomnie, problèmes alimentaires), des contrecoups sociaux (isolement, méfiance, peur de sortir) et/ou difficultés dans le processus mental (diminution de l’attention, troubles de concentration).
«Rassurez-vous! précise Marie-Claude Côté. Bien que déstabilisantes, ces réactions
sont normales et une aide professionnelle peut vous être offerte. Nos intervenants sont formés pour évaluer vos besoins et intervenir dans le but de diminuer les conséquences de l’acte criminel. N’hésitez pas à nous contacter pour recevoir du soutien. »
Les témoins et leurs proches peuvent donc appeler le 450 688-4581 ou communiquer par courriel au cavac.laval@qc.aira.com . Ils peuvent aussi visiter le site internet au www.cavac.qc.ca.