L’homme d’affaires Alexandre Taillefer aimerait bien percer le marché de l’île Jésus avec Téo (transport écologique optimisé), en créant des partenariats, comme il l’a fait à Montréal.
«Laval est un marché où il n’y a aucune compétition, précise l’ancien Dragon. Co-Op Taxi Laval possède 100 % du marché. Je pense qu’il y a une opportunité de s’y positionner.»
M. Taillefer tient à mentionner qu’il doit respecter le projet pilote mis en place par le gouvernement pour Téo, limitant sa flotte à 110 véhicules.
«Nous n’avons même pas assez de voitures pour Montréal. Pour l’instant, ça serait difficile de lancer un projet à Laval.»
Son défi est grand. Il doit louer plus de permis et mettre plus de véhicules sur les routes. Pour prendre de l’expansion, Téo doit trouver des permis de taxi à louer.
Se réinventer
L’associé principal de XPND Capital considère qu’il y a de la place pour tout le monde dans l’industrie du taxi. Il est d’accord pour dire que si on ne se réinvente pas et on ne met pas les outils nécessaires pour être plus productif, ce sera difficile de percer et rester dans cette industrie.
En plus d’utiliser des véhicules de dernier cri technologique, Téo Taxi est géré par une plate-forme très avancée de technologies informatiques, télécommunications et télématique en temps réel. La flotte de voitures est composée uniquement de véhicules électriques et l’entreprise dispose de son propre réseau de recharge. Des écrans sont mis à la disposition des usagers dans les véhicules (Nissan Leaf, Tesla et Kia Soul).
«Je me suis lancé dans l’industrie du taxi car j’étais frustré de voir les chauffeurs travailler 70 à 80 heures et gagner l’équivalent de 7 à 8 $ l’heure, ne pas avoir de vacances ni congé de maladie et fonds de pension. Ils sont souvent perçus comme des citoyens de seconde classe.»
La clé du succès
Le modèle de M.Taillefer est révolutionnaire parce que les chauffeurs de Téo ne sont pas des travailleurs autonomes comme les chauffeurs de taxi traditionnels et ceux d’Uber, mais bien des salariés de l’entreprise. On leur promet un salaire de base de 15 $ l’heure et un horaire de 40 heures par semaine. Ces conditions peuvent être alléchantes pour ceux qui doivent généralement travailler beaucoup plus longtemps pour atteindre ce salaire.
«J’ai changé la qualité de vie des chauffeurs, raconte-t-il fièrement. Le bonheur des employés est primordial pour une compagnie.»
Téo existe depuis 18 mois et compte sur 550 employés. Alexandre Taillefer souhaite atteindre l’objectif de 1500 employés en moins de 30 mois d’opération. «En réinventant ce modèle-là, nous avons généré plus de profits que les taxis traditionnels.»
Au contraire d’Uber, Téo respecte toutes les règles en vigueur dans l’industrie, se targue M. Taillefer, qui loue des permis de taxi pour chacun de ses véhicules.
Capitalisme sauvage
Le grand patron de Téo ne s’en cache pas. Il n’a pas beaucoup de respect pour Uber. «Cette entreprise fait du capitalisme sauvage. On ne tient pas compte des conditions des chauffeurs. Elle ne respecte pas les règlements.»
Même s’il reste encore beaucoup de chemin à faire, M. Taillefer se dit satisfait de l’entente du gouvernement du Québec avec Uber. Selon ses dires, cela permet de récupérer 1 $ par course et ainsi établir une valeur plancher du permis. «Uber doit payer entre 200 et 250 $ par permis. Nous avons réussi à gagner notre point», précise-t-il.
«Si le Québec avait fait comme le gouvernement d’Ottawa qui perçoit 15 cents par course, cela aurait été un drame épouvantable», conclut-il.
L’homme d’affaires Alexandre Taillefer aimerait bien percer le marché de l’île Jésus avec Téo (transport écologique optimisé), en créant des partenariats, comme il l’a fait à Montréal.
«Laval est un marché où il n’y a aucune compétition, précise l’ancien Dragon. Co-Op Taxi Laval possède 100 % du marché. Je pense qu’il y a une opportunité de s’y positionner.»
M. Taillefer tient à mentionner qu’il doit respecter le projet pilote mis en place par le gouvernement pour Téo, limitant sa flotte à 110 véhicules.
«Nous n’avons même pas assez de voitures pour Montréal. Pour l’instant, ça serait difficile de lancer un projet à Laval.»
Son défi est grand. Il doit louer plus de permis et mettre plus de véhicules sur les routes. Pour prendre de l’expansion, Téo doit trouver des permis de taxi à louer.
Se réinventer
L’associé principal de XPND Capital considère qu’il y a de la place pour tout le monde dans l’industrie du taxi. Il est d’accord pour dire que si on ne se réinvente pas et on ne met pas les outils nécessaires pour être plus productif, ce sera difficile de percer et rester dans cette industrie.
En plus d’utiliser des véhicules de dernier cri technologique, Téo Taxi est géré par une plate-forme très avancée de technologies informatiques, télécommunications et télématique en temps réel. La flotte de voitures est composée uniquement de véhicules électriques et l’entreprise dispose de son propre réseau de recharge. Des écrans sont mis à la disposition des usagers dans les véhicules (Nissan Leaf, Tesla et Kia Soul).
«Je me suis lancé dans l’industrie du taxi car j’étais frustré de voir les chauffeurs travailler 70 à 80 heures et gagner l’équivalent de 7 à 8 $ l’heure, ne pas avoir de vacances ni congé de maladie et fonds de pension. Ils sont souvent perçus comme des citoyens de seconde classe.»
La clé du succès
Le modèle de M.Taillefer est révolutionnaire parce que les chauffeurs de Téo ne sont pas des travailleurs autonomes comme les chauffeurs de taxi traditionnels et ceux d’Uber, mais bien des salariés de l’entreprise. On leur promet un salaire de base de 15 $ l’heure et un horaire de 40 heures par semaine. Ces conditions peuvent être alléchantes pour ceux qui doivent généralement travailler beaucoup plus longtemps pour atteindre ce salaire.
«J’ai changé la qualité de vie des chauffeurs, raconte-t-il fièrement. Le bonheur des employés est primordial pour une compagnie.»
Téo existe depuis 18 mois et compte sur 550 employés. Alexandre Taillefer souhaite atteindre l’objectif de 1500 employés en moins de 30 mois d’opération. «En réinventant ce modèle-là, nous avons généré plus de profits que les taxis traditionnels.»
Au contraire d’Uber, Téo respecte toutes les règles en vigueur dans l’industrie, se targue M. Taillefer, qui loue des permis de taxi pour chacun de ses véhicules.
Capitalisme sauvage
Le grand patron de Téo ne s’en cache pas. Il n’a pas beaucoup de respect pour Uber. «Cette entreprise fait du capitalisme sauvage. On ne tient pas compte des conditions des chauffeurs. Elle ne respecte pas les règlements.»
Même s’il reste encore beaucoup de chemin à faire, M. Taillefer se dit satisfait de l’entente du gouvernement du Québec avec Uber. Selon ses dires, cela permet de récupérer 1 $ par course et ainsi établir une valeur plancher du permis. «Uber doit payer entre 200 et 250 $ par permis. Nous avons réussi à gagner notre point», précise-t-il.
«Si le Québec avait fait comme le gouvernement d’Ottawa qui perçoit 15 cents par course, cela aurait été un drame épouvantable», conclut-il.