Selon une étude d’HelloSafe, le nombre de décès liés à la distraction au volant a augmenté de 67% entre 2019 et 2021 au Québec.
Cela inclut l’envoi de textos et de courriels, la programmation d’un GPS, le fait de manger ou boire, la lecture, se maquiller, se coiffer, ainsi que regarder des vidéos.
Au total, ce sont 73 décès qui seraient survenus pour cette raison dans la province lors de cette même année, ce qui représenterait 21% de tous les décès de la route en 2021. À titre comparatif, 58 personnes sont décédées en raison de la distraction au volant en 2020, contre 43 pour 2019. Cette donnée pointait plutôt à 66 en 2018 et 72 en 2017.
Pour l’ensemble du pays, le total monte plutôt à 348 décès directement liés à cette infraction sur les 1768 Canadiens qui auraient perdu la vie sur la route en 2021.
Il s’agirait de l’une des plus fortes raisons de décès sur les routes canadiennes (19,7%) en compagnie de la vitesse (24,9%) et des facteurs environnementaux (18,0%).
Amendes peu sévères
Par ailleurs, le Québec se classe parmi les cinq provinces les moins sévères pour punir la distraction au volant. Cette infraction s’accompagne habituellement d’une facture de 300 à 600$, une perte de 5 points d’inaptitude et une suspension temporaire du permis pour 3 jours à la première violation des règles.
Le Nouveau-Brunswick est présentement la province avec l’amende initiale la moins élevée, soit 280$. Le Manitoba est plutôt le plus sévère avec un constat minimal de 672$. (N.P.)