Pour ouvrir le bal, le clown Ben Labarouette, propriétaire du Circodrome, à Saint-Eustache, a fait une prestation devant les jeunes, le 20 octobre.
Nathalie De Sèves, une enseignante, a relevé cette année le Défi Pierre-Lavoie en représentant l’école. Elle était parrainée par la Banque Nationale du Canada qui a ensuite octroyé à l’établissement un chèque de 8700 $. Avec ce montant, on compte introduire des activités reliées aux arts du cirque dans le cheminement scolaire des jeunes.
Afin d’être bien outillé, tout le personnel a assisté à un stage au Circodrome. Les 400 élèves suivront aussi des ateliers dans le cadre de leur cours d’éducation physique. Du matériel a également été acheté pour concrétiser le projet.
À la fin de l’année scolaire, les élèves de maternelle, première et deuxième année expérimenteront une demi-journée d’activités circassiennes, tandis que les plus vieux assisteront au spectacle de finissants de l’École nationale du cirque, à la Tohu.
Projet à long terme
Une des exigences de Pierre Lavoie était que le financement doit contribuer à un projet avec une pérennité, indique Odette Gingras, directrice de l’école.
«J’ai proposé un projet cirque, car c’est avant tout rassembleur. À l’école, il n’y avait pas cette culture. En mettant en place toutes les activités qui se dérouleront tout au long de l’année, dont l’achat de matériel, on s’assure d’amener cela tranquillement pour faire éventuellement un spectacle, dans un an ou deux.»
La directrice estime que le cirque peut rejoindre tout le monde, notamment des élèves ayant la fibre moins sportive.
«Le cirque compte des activités autant individuelles que collectives, ajoute Mme Gingras. Certains élèves vont s’illustrer à travers cela et peut-être qu’ils ne l’auraient pas fait autrement. C’est une manière d’aller rejoindre les cultures et faire ressortir les différents talents de nos jeunes.»