Le Centre d’interprétation de l’eau (C.I.EAU) a lancé la pièce de théâtre Eldorad’eau à l’intention des jeunes au troisième cycle du primaire et premier cycle du secondaire.
Produite par Pipermi Spectacles, l’animation pédagogique a pour objectif de sensibiliser les jeunes à l’importance de l’eau et sa protection.
«L’eau est une ressource abondante, mais fragile et qui sera toujours fragile», admet Richard Campeau, adjoint parlementaire de Benoit Charrette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
La pièce sera disponible gratuitement pour toutes les écoles sur le territoire du Conseil des bassins versant des Mille-Îles (COBAMIL). Les écoles extérieures pourront également se procurer l’œuvre par achat.
Les établissements scolaires intéressés auront le choix entre une présentation vidéo ou en présentiel.
«La pièce peut être réalisée en distanciation sociale, alors que les comédiens tiennent les deux mètres de distance réglementaires», précise Denise Cloutier, directrice générale du C.I.EAU, organisme situé à l’intérieur de la station de production d’eau potable de Sainte-Rose.
Les écoles qui choisiront la version virtuelle auront accès au lien de diffusion pendant une semaine et à deux séances en vidéoconférence avec les acteurs de la pièce, Milva Ménard et Bruno Piccolo.
Quête de l’or bleu
L’histoire, écrite et mise en scène par Sébastien Guindon, se passe en deux temps.
Débutant en 1840, elle raconte la quête du scientifique fictif Oscar Van Flaken qui, insensible à l’environnement, souhaite donner son nom à un plan d’eau, afin d’obtenir une gloire éternelle.
Impatient de réaliser son rêve, le Belge signera un pacte avec une créature. Assoiffé de célébrité, Oscar Van Flaken brisera l’entente. Une décision qui le propulsera en 2020…
«C’est une pièce qui finit bien», assure en riant Jacques Piperni, producteur d’Eldorad’eau.
Ressource épuisable
Au Québec, chaque personne consomme quotidiennement 573 litres d’eau, soit 20% de plus que la moyenne canadienne.
C’est notamment à cette réalité que le C.I.EAU souhaite sensibiliser les jeunes.
«Si on veut avoir des impacts à long terme, l’éducation, c’est la façon de faire», partage Raphaël Goulet, directeur général du COBAMIL.