La ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Réforme des institutions démocratiques, Rita de Santis, s’est jointe au porte-parole de la campagne, Nicolas Ouellet, pour rappeler la nécessité de protéger ses renseignements personnels lorsqu’on utilise les applications et les sites Web.
«On divulgue beaucoup d’information sur soi-même sans y penser, affirme d’entrée de jeu Mme de Santis. Nous possédons un réel pouvoir sur la protection des renseignements personnels. En connaissant les risques que représente une trop grande exposition de sa vie privée, les jeunes pourront mieux se prémunir contre les situations désagréables, et même les éviter, comme le vol d’identité ou l’atteinte à la réputation. J’espère que les jeunes se posent les bonnes questions.»
La ministre a parlé notamment de la gestion du risque. «Le risque est toujours là, mais nous voulons qu’il soit le plus petit possible. J’ai apprécié l’intérêt des jeunes des écoles visitées. Quand on parle de géolocalisation, ils écoutent attentivement. Est-ce que vous voulez que vos parents sachent où vous vous trouvez? Ils répondent non. Mais pourquoi, laissez-vous des inconnus avoir accès à vos renseignements?»
Crédibilité
Afin de bien faire passer le message, la ministre n’a pas eu peur de faire appel à la crédibilité de Nicolas Ouellet comme porte-parole de la tournée. Ce dernier est connu des jeunes comme animateur, chroniqueur et reporter sur le Web et à la télévision. Il a notamment animé l’émission Vrak Attak sur VRAK et créé un concept Web intitulé Moins 25.
«Le messager est important. Passionné des nouvelles technologiques, Nicolas peut avoir une conversation franche et dynamique avec les jeunes sur des notions qui leur semblent peut-être abstraites, comme la vie privée, mais qui sont rattachées à des exemples concrets», souligne la ministre.
Nicolas Ouellet constate au terme de la rencontre que plusieurs élèves changent leurs paramètres de confidentialité ou désactivent la géolocalisation. «Il est important de dire aux jeunes que tout ce qu’ils publient sur les réseaux sociaux restent là en permanence. Ils sont surpris de voir que des grandes entreprises comme Snapchat, Instagram, Facebook et autres peuvent se servir de leurs renseignements personnels.»
La directrice de l’école, Myriam Stephens, croit en l’importance de la sensibilisation. «Certains élèves se pensent intouchables. Ils ne voient pas l’intérêt pour des étrangers d’essayer de rentrer dans leur ordinateur, tablette ou cellulaire. Cette rencontre a permis à certains de se poser des questions.»
Pour sa part, la députée de Fabre, Monique Sauvé, affirme qu’il faut protéger les jeunes contre les pièges du cyberespace. «Les jeunes ressentent aussi une pression de leurs amis à mettre des choses sur le Web. On fait comme nos amis font. Oui, la sensibilisation est importante. Tu n’es pas obligé de faire comme ton ami.»
Plus de 40 écoles visitées
La tournée, qui a pris son envol en décembre, se poursuit jusqu’à la fin de l’année scolaire. Une quarantaine d’écoles ont déjà été visitées. Celle-ci se veut aussi un échange avec les jeunes au-delà de donner simplement des exemples de risques potentiels et des meilleures pratiques à appliquer.
Des capsules vidéo d’information sont également mises en ligne sur le site www.pensesy.gouv.qc.ca.
Journalistes en herbe
Par ailleurs, Risa Rafeh et Gurveer Kaur Sanghera, qui font partie de l’équipe média au Collège Citoyen, ont eu la chance de poser des questions à la ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Réforme des institutions démocratiques.
«Nous avons adoré notre première expérience», ont raconté les jeunes filles de première secondaire. Les journalistes en herbe en ont profité pour poser des questions à l’auteur de ces lignes pour en savoir plus sur le métier de journaliste.
La ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Réforme des institutions démocratiques, Rita de Santis, s’est jointe au porte-parole de la campagne, Nicolas Ouellet, pour rappeler la nécessité de protéger ses renseignements personnels lorsqu’on utilise les applications et les sites Web.
«On divulgue beaucoup d’information sur soi-même sans y penser, affirme d’entrée de jeu Mme de Santis. Nous possédons un réel pouvoir sur la protection des renseignements personnels. En connaissant les risques que représente une trop grande exposition de sa vie privée, les jeunes pourront mieux se prémunir contre les situations désagréables, et même les éviter, comme le vol d’identité ou l’atteinte à la réputation. J’espère que les jeunes se posent les bonnes questions.»
La ministre a parlé notamment de la gestion du risque. «Le risque est toujours là, mais nous voulons qu’il soit le plus petit possible. J’ai apprécié l’intérêt des jeunes des écoles visitées. Quand on parle de géolocalisation, ils écoutent attentivement. Est-ce que vous voulez que vos parents sachent où vous vous trouvez? Ils répondent non. Mais pourquoi, laissez-vous des inconnus avoir accès à vos renseignements?»
Crédibilité
Afin de bien faire passer le message, la ministre n’a pas eu peur de faire appel à la crédibilité de Nicolas Ouellet comme porte-parole de la tournée. Ce dernier est connu des jeunes comme animateur, chroniqueur et reporter sur le Web et à la télévision. Il a notamment animé l’émission Vrak Attak sur VRAK et créé un concept Web intitulé Moins 25.
«Le messager est important. Passionné des nouvelles technologiques, Nicolas peut avoir une conversation franche et dynamique avec les jeunes sur des notions qui leur semblent peut-être abstraites, comme la vie privée, mais qui sont rattachées à des exemples concrets», souligne la ministre.
Nicolas Ouellet constate au terme de la rencontre que plusieurs élèves changent leurs paramètres de confidentialité ou désactivent la géolocalisation. «Il est important de dire aux jeunes que tout ce qu’ils publient sur les réseaux sociaux restent là en permanence. Ils sont surpris de voir que des grandes entreprises comme Snapchat, Instagram, Facebook et autres peuvent se servir de leurs renseignements personnels.»
La directrice de l’école, Myriam Stephens, croit en l’importance de la sensibilisation. «Certains élèves se pensent intouchables. Ils ne voient pas l’intérêt pour des étrangers d’essayer de rentrer dans leur ordinateur, tablette ou cellulaire. Cette rencontre a permis à certains de se poser des questions.»
Pour sa part, la députée de Fabre, Monique Sauvé, affirme qu’il faut protéger les jeunes contre les pièges du cyberespace. «Les jeunes ressentent aussi une pression de leurs amis à mettre des choses sur le Web. On fait comme nos amis font. Oui, la sensibilisation est importante. Tu n’es pas obligé de faire comme ton ami.»
Plus de 40 écoles visitées
La tournée, qui a pris son envol en décembre, se poursuit jusqu’à la fin de l’année scolaire. Une quarantaine d’écoles ont déjà été visitées. Celle-ci se veut aussi un échange avec les jeunes au-delà de donner simplement des exemples de risques potentiels et des meilleures pratiques à appliquer.
Des capsules vidéo d’information sont également mises en ligne sur le site www.pensesy.gouv.qc.ca.
Journalistes en herbe
Par ailleurs, Risa Rafeh et Gurveer Kaur Sanghera, qui font partie de l’équipe média au Collège Citoyen, ont eu la chance de poser des questions à la ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Réforme des institutions démocratiques.
«Nous avons adoré notre première expérience», ont raconté les jeunes filles de première secondaire. Les journalistes en herbe en ont profité pour poser des questions à l’auteur de ces lignes pour en savoir plus sur le métier de journaliste.