«Les résultats préliminaires obtenus jusqu’à maintenant révèlent non seulement des changements cognitifs et comportementaux significatifs pour les étudiants ayant suivi le programme, mais ils confirment l’efficacité du neurofeedback pour la modification du fonctionnement cérébral lié aux capacités attentionnelles», affirme Hélène Brisebois.
«Les participants ayant fait du neurofeedback rapportent moins de symptômes liés au déficit attentionnel, à l’impulsivité et à l’hyperactivité à la fin du traitement. Ces différences n’apparaissent pas chez ceux qui n’ont pas été traités», conclut-elle.
Selon elles, cette technique peut considérablement améliorer, voire abolir, les troubles neurologiques ou psychologiques tels que le TDHA ou les problèmes d’anxiété. Elle peut aussi faire la différence chez les personnes autistes, celles atteintes du syndrome de Gilles de la Tourette ou ayant subi une commotion cérébrale. D’ailleurs, les deux professeures aimeraient bien que la prochaine recherche puisse se faire sur les commotions cérébrales.