Les rendez-vous citoyens sont de retour à Saint-François.
L’Initiative locale St-François en action a récemment tenu son premier Rendez-Vous citoyens depuis la pandémie.
Durant cet événement de type vins et fromages, plusieurs représentants de la communauté s’étaient réunis à la bibliothèque Marius-Barbeau pour aborder les enjeux du quartier.
Une vingtaine de personnes y était présente.
Avant même que les discussions officielles ne commencent, le Rendez-Vous a été une occasion d’échanger pour tous ceux qui se sont déplacés.
Une mère et son fils de Duvernay-Est y étaient aussi. C’est elle qui a averti son fils de la rencontre. Ce dernier, Simon Ayotte, étudie la science politique. Il est membre de l’Association pour le transport collectif de Laval et a sauté sur l’occasion pour s’impliquer dans la politique de son quartier
Bien qu’ils habitent Duvernay-Est, mère et fils ont un sentiment d’appartenance plus fort envers Saint-François.
«Il n’y a aucun service [à Duvernay-Est], le pôle d’attraction, c’est Saint-François», explique la mère, Isabelle Bureau, qui a déjà eu recours aux services de la Maison de la Famille de St-François.
Première rencontre chargée
Quand la séance débute, Alice Boulianne en est à sa première fois. Elle est devenue la nouvelle coordonnatrice au sein d’Initiative locale Saint-François en action, tout juste avant la pandémie.
La soirée est lancée par un jeu-questionnaire ludique sur le quartier. Une activité brise-glace qui a déclenché bien des rires.
Par ailleurs, plusieurs acteurs sont venus présenter des travaux de leur comité.
Quand vient le tour du comité des services accessibles et de qualité, les citoyens commencent davantage à se manifester.
«J’ai hâte qu’il y ait un autre magasin d’alimentation», affirme Denis, un citoyen engagé.
L’est de l’île Jésus est un «désert alimentaire» selon plusieurs participants dont Mélanie Payette, coordonnatrice de Jeun’Est en forme.
«Il faut plus de centres pour des activités, des milieux de vie, lance un autre citoyen. Il faudrait un terrain de soccer intérieur, des endroits pour que les enfants jouent. Parce que les rues sont serrées ici.»
Le représentant du comité de logement, André Rodrigue, qui est aussi organisateur communautaire pour le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval, a présenté les travaux de son groupe.
Malheureusement, le projet de construire des logements sociaux n’a pas été retenu. Il ne baisse pas les bras et prévoit de redéposer le projet.
À Laval, seulement 38 des 222 logements sociaux demandés pour l’ensemble du territoire ont été acceptés.