«Nous aurions attiré encore plus de monde s’il n’y avait pas eu de risque de pluie le dimanche, de confier Carole Faucher, présidente de Rose-Art, l’organisme responsable du Symposium. Heureusement, nous avons été finalement épargnés de ce côté. Nous avons une excellente équipe de bénévoles qui contribuent beaucoup au succès de l’événement.»
Ils étaient 90 artistes de partout au Québec à peindre en direct et à échanger avec le public sur les cinq îlots du site aménagé aux abords de la galerie La Vieille Caserne et de l’église Sainte-Rose-de-Lima.
Enthousiasme
Les moutons et les chevaux humoristiques de Marie-Andrée Béliveau, une artiste à sa deuxième présence à Sainte-Rose, ont été fort populaires. «C’est un des beaux symposiums au Québec, observe celle qui possède sa propre galerie chez elle, à Saint-Sauveur. Il y a une grande qualité chez les artistes. J’ai eu un immense succès ici l’an passé, ça m’a convaincue de revenir.»
Plus loin, une artiste-peintre de Laval-Ouest, Marie-Line Briens, tenait des propos semblables, elle qui se spécialise dans les scènes d’intérieur et les meubles anciens d’inspiration américaine et victorienne. «Je m’essayais depuis plus de trois ans et, là, je suis impressionnée par l’affluence et le calibre des artistes. C’est gros ici!»
À plus de 14 participations au Symposium de Sainte-Rose, Luce Lamoureux, de Boisbriand, faisait figure de jeune vétéran, avec ses fleurs stylisées, à la frontière du figuratif et de l’abstrait, peintes à l’acrylique. «C’est toujours agréable et passionnant de rencontrer d’autres artistes et de parler de notre travail au monde.»
Suzanne Laberge, de Québec, qui peint professionnellement des paysages imaginaires depuis 22 ans, ainsi que Nathalie Lapointe, de Crabtree, dont les scènes urbaines attiraient les passants, ne tarissaient pas d’éloges envers l’organisation. Installées dans des coins opposés, les deux tenaient un discours identique, parlant d’une «belle clientèle qui s’intéresse et s’y connaît en art, alors que nous sommes gâtés comme nulle part ailleurs par les bénévoles.»