Au cours de la dernière année, les fraudeurs ont dérobés 24,5 millions de dollars aux entreprises canadiennes.
Toutefois, considérant que seulement 5% des arnaques sont signalées, le Bureau de la concurrence estime que l’impact réel est «beaucoup plus grand».
Ainsi, il incite la population canadienne a porté une attention particulière aux types de fraude suivants :
– Hameçonnage : Des courriels qui contiennent des pièces jointes ou des liens inconnus à partir desquels on tente de soutirer des renseignements organisationnels de nature délicate, tels que les numéros de carte de crédit ou de comptes bancaires et des mots de passe. Ces courriels peuvent infecter les ordinateurs d’une entreprise avec des logiciels malveillants, donner aux fraudeurs l’accès à des renseignements et verrouiller un système informatique afin d’obtenir une rançon.
– Renouvellement des droits de propriété intellectuelle : Des courriels ou des lettres demandant des paiements afin de protéger les droits de propriété intellectuelle d’une entreprise. Ils peuvent sembler provenir d’un organisme fédéral, mais l’Office de la propriété intellectuelle du Canada est le seul organisme gouvernemental officiellement responsable de l’administration et du renouvellement des droits de propriété intellectuelle.
– Fraude de soutien technique : Si une entreprise reçoit un appel au sujet d’un virus informatique de la part d’une personne qui prétend travailler pour une entreprise de logiciels, il s’agit d’une arnaque. Ce type de fraude peut également se manifester sous la forme d’une fenêtre publicitaire affirmant faussement qu’un ordinateur est infecté par un virus.
– Fraude du faux PDG : Un fraudeur se fait passer pour un dirigeant de l’entreprise au moyen d’un courriel falsifié et communique avec des employés ou le service de la comptabilité ou des finances. Le courriel demande à l’employé de transférer une grande somme d’argent de toute urgence vers un compte bancaire.
Pour éviter de devenir victime d’une fraude, le Bureau de la concurrence suggère notamment de se méfier des demandes urgentes, des courriels et des messages textes exigeants des renseignements de comptes bancaires; confirmer la légitimité d’une demande en contactant directement un fournisseur, un organisme ou un dirigeant; ne pas ouvrir un courriel suspect et encourager les employés à utiliser des mots de passe forts pour protéger leurs comptes de courrier électronique contre les pirates. (C.R.)