Les deux hommes se retrouvent quotidiennement aux abords de la piste cyclable et au parc de la Fabrique Sainte-Rose. Ils passent le temps et se sentent utiles.
«On dirait que quand c’est propre, les gens tiennent cela propre, assure avec conviction M. Brunet. Ils jettent moins les déchets par terre, car ils sont gênés. C’est contagieux!»
Amputé de la jambe droite en haut du genou, l’homme de 69 ans a été influencé par François Pelletier, qui ramasse depuis 3 ans les déchets dans le quartier à l’aide d’une petite pince avec un long manche. «Il m’a entraîné dans son aventure. Malgré mon handicap, je voulais bouger un peu. Je reste assis, mais avec l’aide de ma perche je peux ramasser les déchets. Ça me fait aussi voir des gens et je peux socialiser.»
Sclérose en plaques
Âgé de 64 ans, François Pelletier a beaucoup de difficulté à marcher, souffrant de sclérose en plaques. Depuis l’acquisition de son quadriporteur en 2014, il veut rendre le quartier plus propre.
Quelquefois, les deux hommes ramassent des ailes d’auto et des garde-boues. Munis d’un petit bac, ils recueillent les déchets, bouteilles, canettes et détritus. «Par la suite, nous les déposons dans des bacs de recyclage ou dans des poubelles», souligne François.
Ils reprochent aux employés de la Ville de ne pas avoir vidé les poubelles de l’été au parc de la Fabrique Sainte-Rose. «Nous aimerions qu’ils les vident, pour mieux les remplir», raconte avec le sourire M. Brunet.
Les sexagénaires sont soucieux de l’environnement. Ils traversent régulièrement le pont pour se rendre du côté de Rosemère à la descente de bateau. «Les gens sont cochons. Là, on ne chôme pas. Il y en a des déchets», ajoute François.
Ils affirment aussi que les arrêts d’autobus sont souvent de véritables dépotoirs. «On y retrouve de tout. Les gens jettent n’importe quoi par terre», admet M. Pelletier.
Ce dernier aurait aimé ramasser de l’argent. «Tout ce que j’ai trouvé, c’est un paquet avec du pot. Un jeune m’a demandé si j’avais trouvé quelque chose et je lui ai remis sans faire d’histoire. Je n’ai pas eu peur.»
Un hobby
M. Pelletier ramasse aussi des morceaux d’écorce. Il fabrique des oiseaux en bois dans ses temps libres. «Ça fait de belles bases pour mes sculptures. Je joins l’utile à l’agréable», dit-il les yeux brillants.
François et Robert vont réduire leurs sorties au cours des prochains jours en raison du froid qui est à nos portes. «Nous avons encore de belles journées. Nous reprendrons nos activités au printemps», espèrent-ils.
Les deux hommes souhaitent que l’eau ne monte pas trop comme au printemps dernier, alors que la piste cyclable était recouverte. «Ça devenait difficile de circuler sur le bord de la rivière», termine François Pelletier.
Les deux hommes se retrouvent quotidiennement aux abords de la piste cyclable et au parc de la Fabrique Sainte-Rose. Ils passent le temps et se sentent utiles.
«On dirait que quand c’est propre, les gens tiennent cela propre, assure avec conviction M. Brunet. Ils jettent moins les déchets par terre, car ils sont gênés. C’est contagieux!»
Amputé de la jambe droite en haut du genou, l’homme de 69 ans a été influencé par François Pelletier, qui ramasse depuis 3 ans les déchets dans le quartier à l’aide d’une petite pince avec un long manche. «Il m’a entraîné dans son aventure. Malgré mon handicap, je voulais bouger un peu. Je reste assis, mais avec l’aide de ma perche je peux ramasser les déchets. Ça me fait aussi voir des gens et je peux socialiser.»
Sclérose en plaques
Âgé de 64 ans, François Pelletier a beaucoup de difficulté à marcher, souffrant de sclérose en plaques. Depuis l’acquisition de son quadriporteur en 2014, il veut rendre le quartier plus propre.
Quelquefois, les deux hommes ramassent des ailes d’auto et des garde-boues. Munis d’un petit bac, ils recueillent les déchets, bouteilles, canettes et détritus. «Par la suite, nous les déposons dans des bacs de recyclage ou dans des poubelles», souligne François.
Ils reprochent aux employés de la Ville de ne pas avoir vidé les poubelles de l’été au parc de la Fabrique Sainte-Rose. «Nous aimerions qu’ils les vident, pour mieux les remplir», raconte avec le sourire M. Brunet.
Les sexagénaires sont soucieux de l’environnement. Ils traversent régulièrement le pont pour se rendre du côté de Rosemère à la descente de bateau. «Les gens sont cochons. Là, on ne chôme pas. Il y en a des déchets», ajoute François.
Ils affirment aussi que les arrêts d’autobus sont souvent de véritables dépotoirs. «On y retrouve de tout. Les gens jettent n’importe quoi par terre», admet M. Pelletier.
Ce dernier aurait aimé ramasser de l’argent. «Tout ce que j’ai trouvé, c’est un paquet avec du pot. Un jeune m’a demandé si j’avais trouvé quelque chose et je lui ai remis sans faire d’histoire. Je n’ai pas eu peur.»
Un hobby
M. Pelletier ramasse aussi des morceaux d’écorce. Il fabrique des oiseaux en bois dans ses temps libres. «Ça fait de belles bases pour mes sculptures. Je joins l’utile à l’agréable», dit-il les yeux brillants.
François et Robert vont réduire leurs sorties au cours des prochains jours en raison du froid qui est à nos portes. «Nous avons encore de belles journées. Nous reprendrons nos activités au printemps», espèrent-ils.
Les deux hommes souhaitent que l’eau ne monte pas trop comme au printemps dernier, alors que la piste cyclable était recouverte. «Ça devenait difficile de circuler sur le bord de la rivière», termine François Pelletier.