L’année 2021 s’annonce pleine de nouveautés pour le centre de ressources périnatales Mieux-Naître à Laval (MNL). Toutefois, bien des projets sont encore au conditionnel.
Afin d’adapter davantage leurs services aux besoins des familles lavalloises, les travailleuses se penchent sur leur nouveau plan de développement Ensemble pour accueillir la vie.
«Ça implique notamment une relocalisation, car ça nous prend beaucoup de place, confie Lysane Grégoire, directrice générale de MNL. On espère aussi avoir un espace extérieur pour aménager un jardin commémoratif pour les anges qui nous quittent trop vite.»
Le projet comporte également l’ouverture d’une écoboutique, avec les essentiels à se procurer à l’arrivée d’un bébé et un service de troc, ainsi qu’un bistro.
De plus, l’ajout de services professionnels, tels que l’acupuncture et la chiropractie, ainsi que le développement d’une maison de naissance avec service de sage-femme sont à l’agenda.
Toutefois, ce plan de développement demeure conditionnel à l’appui des paliers gouvernementaux.
Ressources insuffisantes
Chaque année, la région de Laval accueille plus de 4000 bébés. C’est pourquoi, même si elle est ravie de sa nouvelle équipe, Lysane Grégoire admet qu’un groupe de six personnes, dont seulement deux à temps plein, s’avère grandement insuffisant pour répondre aux différents besoins.
«On pense qu’on aurait besoin de 13 à 15 personnes pour réaliser tout ce qu’on souhaite et répondre à la demande», explique-t-elle.
Toujours en attente de la deuxième phase du financement annoncé en 2019 par l’ex-ministre de la santé, Danielle McCann, la directrice générale est inquiète de l’absence de développement.
Alors que le Centre a amorcé des démarches pour assurer la réalisation de cette phase avec le député de Sainte-Rose, Christopher Skeete, rien ne laisse présager que des avancements sont imminents.
«Dans une vidéo, M. Skeete reconnaît le caractère indispensable de nos services, mais il ne mentionne rien sur la phase deux, continue Mme Grégoire. Il y a vraiment eu une déception de la part de notre équipe.»
Cette dernière souhaite collaborer davantage avec le gouvernement québécois.
«Tout ce qu’on demande, c’est d’aller dans le même sens», partage-t-elle.
Heureusement, le Centre est nouvellement reconnu et admissible au soutien financier aux organismes communautaires (PSOC), soit une source de revenus inestimable pour la directrice générale.