Un projet d’habitation de 146 unités de logement social pourrait éventuellement voir le jour au nord de la station intermodale de la Concorde.
C’est du moins le souhait de Neil McNeil, directeur du développement du GRT Réseau 2000 +, dont le groupe de ressources techniques a déjà déposé une offre d’achat au propriétaire d’un terrain en bordure de la rue Robert-Élie.
Ce lot, actuellement occupé par une cour à bois, voisine le projet domiciliaire Le Logix , mis en chantier à l’automne 2009.
«On veut déposer cette semaine les plans à la Ville», précise le porte-parole de ce GRT affilié à la Fédération des coopératives d’habitation intermunicipale du Montréal métropolitain (FECHIMM).
Le terrain retenu se trouve au cœur d’une zone industrielle enclavée, où l’usage résidentiel est à reprendre ses droits comme en témoignent les 450 unités d’habitation qu’abritera à terme ce développement de 75 M$ qu’est Le Logix .
Conditions sine qua non
La réalisation de ce projet d’habitation destiné aux gens vivant sous le seuil de faible revenu nécessite d’abord l’aval de la Ville.
Une fois cette étape franchie, il restera au promoteur à obtenir le financement auprès de la Société d’habitation du Québec (SHQ).
Celle-ci finance à hauteur de 50 % les coûts de construction de ce type de projets via le programme AccèsLogis Québec.
Quant à la Ville, si elle décidait d’aller de l’avant, elle devrait avancer 15 % du montant total estimé à 28 M$.
Une avance qui lui serait toutefois intégralement remboursée par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), le tout conformément à l’entente de financement liée aux projets subventionnés par le programme AccèsLogis.
Deux volets
Développé en partenariat la Table régionale des organismes communautaires autonomes en logement de Laval (TROCALL), ce projet se décline en deux volets.
Ainsi, un complexe d’habitation abriterait dans une tour de 10 étages pas moins de 80 unités pour des familles à faible revenu, alors qu’un second immeuble accueillerait 66 logements destinés aux personnes âgées en légère perte d’autonomie.
Cette initiative émanant du milieu tend à répondre à la volonté clairement exprimée par le maire Gilles Vaillancourt, lors de la consultation publique entourant le Plan particulier d’urbanisme (PPU) tenue en 2008.
À cette occasion, le maire de Laval avait insisté pour dire que l’adoption d’un PPU visait à «permettre d’exiger des promoteurs à consentir à du logement social à proximité des stations» de métro. Bref, qu’un tel plan se voulait «une garantie pour les gens à faible revenu de pouvoir demeurer dans le quartier».
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