Les candidats du Parti québécois dans les comtés de Fabre et Sainte-Rose, Odette Lavigne et Marc-André Constantin, ont exprimé leurs engagements en matière d’éducation, famille et petite enfance le 13 septembre .
«Étant éducatrice de formation, j’ai vu comment les CPE, un réseau unique au monde, a été mené à mal ces quatre dernières années», a affirmé Odette Lavigne, chiffrant à 100 M$ le manque à gagner issu du régime d’austérité imposé par le gouvernement libéral durant les premières années de son mandat.
La candidate péquiste de Fabre a rappelé la promesse de son parti d’abolir la «taxe famille», de ramener le tarif en CPE à 8$ pour un premier enfant, 4 $ pour le second et la gratuité pour un troisième, tout en mentionnant deux études ayant confirmé la valeur de ce système pour un meilleur développement de la petite enfance.
«Nous croyons aussi à l’égalité des chances, donc, les familles ayant un revenu inférieur à 34 000 $ auront droit à la gratuité», a-t-elle précisé, sans négliger les questions de lunch (repas santé à prix modique dans les écoles) et matériel scolaire (100 $ par élève donnés à la Commission scolaire pour assumer cette tâche).
Périnatalité
Odette Lavigne a aussi profité de l’occasion pour accorder son soutien à l’organisme Mieux-Naître à Laval.
«Il y a beaucoup de naissances à Laval, a-t-elle souligné. Nous avons besoin d’un centre périnatal. D’autre part, nous comptons aussi faire adopter un congé parental plus long, ainsi que 20 jours flexibles pour des obligations familiales.»
Manque d’écoles
En éducation, Marc-André Constantin est revenu sur la grande Conversation publique sur l’école lavalloise de demain tenue cet hiver, où la Commission scolaire de Laval (CSDL) et l’Institut du Nouveau Monde (INM) ont notamment émis le constat que 11 écoles de plus seront nécessaires sur le territoire dans la prochaine décennie.
«On vit la répercussion des décisions ayant été prises ces dernières années par un manque de vision et une planification à court terme», a déclaré le candidat péquiste dans Sainte-Rose.
Le père de trois enfants a parlé de sa propre expérience, sa fille aînée ayant dû changer d’école primaire dès sa première année, avant de mentionner les besoins grandissants en francisation, la région accueillant une large part des nouveaux arrivants en sol québécois.
«Également, nous comptons lancer la décennie de l’alphabétisation en 2020, en luttant contre celle-ci et l’illettrisme afin d’en faire une réelle priorité», d’exprimer Marc-André Constantin.