Jocelyn Caron, candidat péquiste dans Laval-des-Rapides, veut ouvrir des lieux de diffusion de la culture, aider les gens à sortir de la pauvreté et améliorer l’offre de transport en commun dans la circonscription.
Voilà ses engagements au niveau local. Celui qui considère Laval comme l’enfant pauvre de la diffusion culturelle au Québec voit en la culture un excellent moyen de non seulement franciser les nouveaux arrivants, mais également faciliter leur intégration.
Il souhaite donc voir plus d’endroit pour diffuser la culture québécoise dans sa circonscription.
Le candidat péquiste soutient aussi les démarches de l’actuel maire de Laval, Marc Demers, à l’effet d’ouvrir des voies réservées aux autobus sur le boulevard des Laurentides et de la Concorde, mentionnant que les moyens de transport en commun sont particulièrement utilisés dans la circonscription.
«Le secteur est bien placé; les projets provinciaux ont des répercussions directes sur Laval-des-Rapides», fait valoir Jocelyn Caron en faisant référence au projet du Grand Déblocage que le Parti québécois oppose au projet du Réseau électrique métropolitain (REM) des libéraux.
Pauvreté et éducation
Le candidat péquiste veut aussi s’attaquer à la pauvreté. «Laval-des-Rapides est le secteur le plus pauvre de Laval», ajoute-t-il tout en soulignant l’engagement péquiste quant à la hausse progressive du salaire minimum jusqu’à 15 $ de l’heure.
De fait, le parti de Jean-François Lisée se donne quatre ans pour y arriver. «De le faire progressivement, ça va permettre aux PME de mieux respirer financièrement», fait valoir M. Caron.
L’éducation figure également au cœur de ses engagements, lui qui veut minimalement une école primaire de plus dans le comté.
Environnement
En matière d’environnement, il s’engage «à ce que la ville de Laval obtienne du soutien pour la plantation d’arbres et l’acquisition d’espaces verts afin de réduire les îlots de chaleur et à conserver les milieux naturels lavallois.»
«Par ailleurs, avec mes collègues des autres circonscriptions de Laval, je travaillerai à l’acquisition des trois [grandes] îles situées sur la rivière des Mille-Îles en partenariat avec la ville et le gouvernement du Québec».