Le directeur général du Regroupement des centres de la petite enfance (CPE) de Laval-Laurentides, Mario Boucher, croit que c’est le retour de l’ascenseur.
«Le gouvernement a tellement coupé dans les CPE. Les services de garde devaient composer avec des budgets qui diminuaient année après année. Ils ont dû se montrer créatifs.
«Cet investissement est le bienvenu pour les garderies, même si certains montants apparaissent minimes, considérant le nombre de garderies au Québec. Il y a plusieurs interrogations.»
Ces derniers bénéficieront, en 2017-2018, de plus de ressources pour préparer les enfants à faire une entrée réussie à l’école. M. Proulx a promis un réseau mieux outillé. Cette enveloppe budgétaire servira notamment à améliorer la qualité des services, former le personnel, soutenir les actions facilitant la transition scolaire des enfants de quatre ans, et favoriser l’intégration d’enfants handicapés.
Un montant de 10 M$ sera utilisé pour bonifier les heures de préparation de repas complets et nutritifs et un 9 M$ à titre de bonification des barèmes des services directs pour améliorer la qualité des services (formation du personnel ainsi qu’achat de matériel éducatif et récréatif). 4 M$ serviront à soutenir les actions facilitant la transition scolaire des enfants de 4 ans.
«Ce sont des choses qui se font déjà dans nos CPE, la transition scolaire, mentionne M. Boucher. Toutes les régions ont mis en place une table de concertation pour faciliter le tout. Dans un CPE en milieu de travail, ce sera difficile de l’appliquer, car les enfants proviennent d’un peu partout et leur future école n’est pas à proximité.»
Une chance égale
Pour rendre plus accessibles les services de garde aux enfants ayant des besoins particuliers, le gouvernement a apporté une modification du financement des garderies qui ont des clientèles particulières pour éviter qu’elles soient affectées par le taux de présence plus faible. En effet, le calcul du taux de présence exclura désormais les journées qui devraient être occupées par des enfants dont les parents sont exemptés du paiement de la contribution de base et par des enfants vivant avec un handicap. Cet ajustement à la mesure d’optimisation du taux de présence de 80 % a été fait dans le but de les encourager à agir en faveur de ces enfants.
Près de 9 M$ seront consacrés pour favoriser l’intégration d’enfants handicapés, alors qu’une bonification de 3 M$ de l’allocation servira à améliorer les interventions destinées aux enfants issus de milieux défavorisés.
«Il y a de plus en plus d’enfants à défis particuliers, stipule M Boucher. On a donné plus d’argent, mais on ajoute des enfants dans les groupes. Le barème est passé de 10 à 12 enfants sur un total de 80, ce qui a créé une nouvelle problématique. Le gouvernement doit prévoir du personnel additionnel.»
«Les règles budgétaires 2017-2018 reflètent l’engagement du gouvernement à assurer le développement global des tout-petits, à les accompagner dans leur transition vers l’école et à favoriser leur réussite éducative, a précisé le ministre Proulx dans un communiqué. Les améliorations qui sont apportées répondent aux attentes du réseau, qui travaille ardemment à offrir des services de qualité aux enfants et aux parents du Québec.»
1,5 M$ pour les infras
Le ministre a aussi annoncé un investissement de 1,5 M$ pour permettre aux CPE de réaliser des travaux d’infrastructures, cette année.
«Le parc immobilier se fait vieillissant. Cet argent nous revient. Ce n’est pas une somme énorme pour notre réseau. Sous le gouvernement Charest et Couillard, Québec a récupéré des sommes importantes au fil des ans, notamment dans les fonds de réserve des CPE», avoue M. Boucher.
Toujours selon le directeur général du Regroupement des centres de la petite enfance (CPE) de Laval-Laurentides il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus.
L’appel pour les projets d’investissement en infrastructures (SPII) lancé s’adresse à l’ensemble des CPE qui ont des travaux de rénovation, de moins de 50 000 $, urgents ou nécessaires ou encore des projets visant à améliorer la qualité, et augmenter la durée de vie. Ces travaux peuvent inclure la réfection de la toiture, le remplacement des portes et fenêtres ou du revêtement extérieur et la réparation de la rampe d’accès pour personnes handicapées.
Les projets devront être soumis par les CPE au plus tard le 25 juillet.
«Les sommes versées pour ces travaux d’infrastructures contribuent à assurer des milieux de vie sains et sécuritaires pour les enfants, toujours dans l’objectif de favoriser leur plein développement», termine le ministre Proulx.
Le directeur général du Regroupement des centres de la petite enfance (CPE) de Laval-Laurentides, Mario Boucher, croit que c’est le retour de l’ascenseur.
«Le gouvernement a tellement coupé dans les CPE. Les services de garde devaient composer avec des budgets qui diminuaient année après année. Ils ont dû se montrer créatifs.
«Cet investissement est le bienvenu pour les garderies, même si certains montants apparaissent minimes, considérant le nombre de garderies au Québec. Il y a plusieurs interrogations.»
Ces derniers bénéficieront, en 2017-2018, de plus de ressources pour préparer les enfants à faire une entrée réussie à l’école. M. Proulx a promis un réseau mieux outillé. Cette enveloppe budgétaire servira notamment à améliorer la qualité des services, former le personnel, soutenir les actions facilitant la transition scolaire des enfants de quatre ans, et favoriser l’intégration d’enfants handicapés.
Un montant de 10 M$ sera utilisé pour bonifier les heures de préparation de repas complets et nutritifs et un 9 M$ à titre de bonification des barèmes des services directs pour améliorer la qualité des services (formation du personnel ainsi qu’achat de matériel éducatif et récréatif). 4 M$ serviront à soutenir les actions facilitant la transition scolaire des enfants de 4 ans.
«Ce sont des choses qui se font déjà dans nos CPE, la transition scolaire, mentionne M. Boucher. Toutes les régions ont mis en place une table de concertation pour faciliter le tout. Dans un CPE en milieu de travail, ce sera difficile de l’appliquer, car les enfants proviennent d’un peu partout et leur future école n’est pas à proximité.»
Une chance égale
Pour rendre plus accessibles les services de garde aux enfants ayant des besoins particuliers, le gouvernement a apporté une modification du financement des garderies qui ont des clientèles particulières pour éviter qu’elles soient affectées par le taux de présence plus faible. En effet, le calcul du taux de présence exclura désormais les journées qui devraient être occupées par des enfants dont les parents sont exemptés du paiement de la contribution de base et par des enfants vivant avec un handicap. Cet ajustement à la mesure d’optimisation du taux de présence de 80 % a été fait dans le but de les encourager à agir en faveur de ces enfants.
Près de 9 M$ seront consacrés pour favoriser l’intégration d’enfants handicapés, alors qu’une bonification de 3 M$ de l’allocation servira à améliorer les interventions destinées aux enfants issus de milieux défavorisés.
«Il y a de plus en plus d’enfants à défis particuliers, stipule M Boucher. On a donné plus d’argent, mais on ajoute des enfants dans les groupes. Le barème est passé de 10 à 12 enfants sur un total de 80, ce qui a créé une nouvelle problématique. Le gouvernement doit prévoir du personnel additionnel.»
«Les règles budgétaires 2017-2018 reflètent l’engagement du gouvernement à assurer le développement global des tout-petits, à les accompagner dans leur transition vers l’école et à favoriser leur réussite éducative, a précisé le ministre Proulx dans un communiqué. Les améliorations qui sont apportées répondent aux attentes du réseau, qui travaille ardemment à offrir des services de qualité aux enfants et aux parents du Québec.»
1,5 M$ pour les infras
Le ministre a aussi annoncé un investissement de 1,5 M$ pour permettre aux CPE de réaliser des travaux d’infrastructures, cette année.
«Le parc immobilier se fait vieillissant. Cet argent nous revient. Ce n’est pas une somme énorme pour notre réseau. Sous le gouvernement Charest et Couillard, Québec a récupéré des sommes importantes au fil des ans, notamment dans les fonds de réserve des CPE», avoue M. Boucher.
Toujours selon le directeur général du Regroupement des centres de la petite enfance (CPE) de Laval-Laurentides il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus.
L’appel pour les projets d’investissement en infrastructures (SPII) lancé s’adresse à l’ensemble des CPE qui ont des travaux de rénovation, de moins de 50 000 $, urgents ou nécessaires ou encore des projets visant à améliorer la qualité, et augmenter la durée de vie. Ces travaux peuvent inclure la réfection de la toiture, le remplacement des portes et fenêtres ou du revêtement extérieur et la réparation de la rampe d’accès pour personnes handicapées.
Les projets devront être soumis par les CPE au plus tard le 25 juillet.
«Les sommes versées pour ces travaux d’infrastructures contribuent à assurer des milieux de vie sains et sécuritaires pour les enfants, toujours dans l’objectif de favoriser leur plein développement», termine le ministre Proulx.