Le conseiller municipal de Laval-Les Îles, Nicholas Borne, tient à rassurer les riverains: l’aménagement de la plage à la berge aux Quatre-Vents est toujours en évolution.
«À chaque année, on essaie de s’améliorer», dit celui qui affirme être «en communication constante avec les citoyens» afin d’améliorer l’expérience vécue sur la berge et atténuer les irritants dans le voisinage.
Depuis l’officialisation du statut de plage publique, il y a trois ans, plusieurs mesures ont été mises en place, rappelle-t-il.
Au bout du fil, il cite le règlement interdisant les feux d’artifice sur le site, le marquage au sol de bandes piétonnes et cyclables, le sens unique et l’élimination du stationnement sur la rue Riviera, les mesure d’effarouchement de bernaches sur la plage et la récente mise en chantier d’un chalet d’accueil, coin Riviera et 13e Avenue.
Dos d’âne
Les citoyens qui réclamaient des dos d’âne sur la portion de la rue Riviera comprise entre la 20e et la 30e Rue, bordant la plage, verront leur requête aboutir en 2025, informe M. Borne.
Précisons qu’un parc avec module de jeux pour enfants est situé à l’angle de Riviera et la 30e Rue, un coin particulièrement dangereux où les riverains souhaitaient voir réduire la vitesse.
Les résidents des rues avoisinantes qui rêvent d’un système de vignette de stationnement pour retrouver une peu de quiétude n’auront pas la même chance, cette solution ayant été rejetée par la Ville qui a plutôt opté pour déployer des mesures encourageant la mobilité active, mentionne M. Borne.
Rejet d’eaux usées
Mais ce dont souhaite surtout Nicholas Borne, c’est de permettre éventuellement un accès à la plage pour un plus grand nombre de jours.
Cet été, par exemple, la Ville a été contrainte de fermer la plage pour 37 des 68 jours de la saison qui s’est clôturée le 25 août. Essentiellement en raison d’une eau jugée impropre à la baignade.
En cause: la présence d’un émissaire pluvial tout juste en amont de la plage qui, lors de fortes pluies, rejette dans la rivière le trop-plein délesté par un ouvrages de surverse. Ces débordements transportent notamment des eaux usées domestiques. Cela dit, la Ville procède systématiquement à des tests bactériologiques avant d’ouvrir la plage à la population.
La solution ? Déplacer l’exutoire en aval de la plage, explique M. Borne, ce qui implique des études et analyses de même que des investissements de plusieurs millions de dollars. L’élu espère un jour inscrire ces travaux au Programme triennal d’immobilisations (PTI) de la municipalité.
Victime de son succès
Si l’objectif au départ était de «conserver sa vocation de plage de quartier», le conseiller municipal reconnaît qu’il est à toutes fins pratiques impossible de limiter l’accès d’une plage publique.
«C’est bucolique comme endroit; on ne peut pas empêcher les gens d’y aller», plaide-t-il, ajoutant qu’«on aménage les berges pour que les gens se les réapproprient».
Quant au vif intérêt qu’a suscité l’officialisation de la plage à Laval-Ouest en 2022, il fait valoir que la Ville est un peu «victime de son succès», non sans préciser qu’il s’y est rendu une dizaine de fois cet été et que «chaque fois, l’expérience a été agréable».
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