Les amateurs lavallois de basketball seront gâtés cette fin de semaine puisque la Place Bell sera l’hôte de la Classique du nord de la National Collegiate Athletic Association (NCAA).
Cet événement regroupera six formations universitaires américaines qui s’opposeront dans le cadre d’une série de neuf matchs du 25 au 27 novembre.
Trois duels par jour sont prévus entre les formations de Stephen F. Austin, Quinnipiac, Montana State, UNCG, MTSU et Hofstra.
«Nous avons invité toutes les équipes de la NCAA pour l’événement et ce sont celles qui ont répondu à l’appel, explique Emilio Zaga Mendez qui est responsable de marque chez evenko. Il s’agit de matchs sanctionnés, donc ils influenceront directement la qualification de ces équipes pour le tournoi d’après-saison.»
En effet, il ne s’agit pas seulement de matchs préparatoires comme celui disputé entre Duke et l’Université McGill dans ce même amphithéâtre en 2018. Les équipes auront ainsi leur meilleur alignement sur le terrain.
Choix lavallois
M. Zaga Mendez estime que la Place Bell était le lieu tout désigné pour l’événement en raison des disponibilités de l’endroit et du bassin de partisans de basketball.
«Nous savons que Montréal et Laval sont des fans de basketball, note-t-il. Chaque année, les matchs préparatoires des Raptors [de Toronto] fonctionnent très bien au Centre Bell. Nous espérons que ce sera un événement récurrent à chaque année.»
Il voit cet événement comme une «clinique de basketball» pour les jeunes adeptes de ce sport qui rêvent d’en faire une carrière.
«Contrairement aux professionnels, ce sont des matchs plus défensifs et tactiques, croit le responsable de marque chez evenko. Il y a moins de dribbles et il s’agit de jeux créés par les coachs. On s’attend à des moments forts et c’est une belle façon d’inspirer les jeunes.»
Nancy Harold, directrice générale de l’Association régionale de Basketball Laval, est du même avis.
«C’est clair que cela peut intéresser nos jeunes, assure-t-elle. Ce qu’ils ont de besoin, c’est de croire que c’est possible. Je pense que plusieurs parents peuvent dire que le basketball est un sport qui peut amener un jeune à la réussite scolaire, avoir de la discipline, de l’esprit d’équipe et persévérer.»
La relève
Nancy Harold croit d’ailleurs que cette hausse de l’intérêt pour ce sport pourrait mener vers l’éventuelle présence d’un joueur lavallois dans la National Basketball Association (NBA).
«Il y a du talent ici et nous croyons que le prochain joueur québécois de la NBA est chez Basketball Laval, prédit-elle. C’est un sport tellement valorisant pour nos jeunes et c’est dommage qu’il ne soit pas mis en valeur. Il faut plus de basketball de haut niveau au Québec.»
Parmi les pistes de solution, Mme Harold note une amélioration des infrastructures, davantage de produits disponibles dans les magasins québécois et des visites de joueurs professionnels. Emilio Zaga Mendez la rejoint sur ce dernier point.
«Par exemple, la prochaine fin de semaine permettra de montrer le niveau du basketball collégial de division 1 qui fait partie du parcours habituel d’un athlète pour atteindre la NBA, soutient-il. Les quatre Montréalais de la NBA sont passés par là.»
Au total, l’Association régionale de Basketball Laval prévoit avoir une cinquantaine de jeunes de son programme sur place pour assister à l’événement.