Dans les médias, on parle souvent des élèves qui décrochent, mais on effleure le sujet des enseignants décrocheurs. Pourtant, ils sont nombreux si on se fie à une étude réalisée à travers la province.
Dans un contexte où plus de 25 % d’entre eux abandonnent la profession au cours des sept premières années de pratique, il semble que la phase de l’insertion s’avère un moment crucial afin de les aider à faire face aux nombreux défis qui les attendent.
M. Karsenti a dévoilé les résultats de sa recherche à laquelle ont participé 483 personnes en début de carrière, le 9 mai, au bureau administratif de la CSDL.
La majorité des enseignants ont affirmé que les mesures d’insertion professionnelle et d’accompagnement mises en place par la CSDL contribuaient largement à les garder motivés au travail.
Enseignant-accompagnateur un must
Sii M. Karsenti avait une seule recommandation à faire pour l’insertion professionnelle des jeunes professeurs, l’enseignant-accompagnateur dans les écoles viendrait en tête de liste.
«C’est ce qui ressortait de l’étude. Les jeunes ont quelqu’un dans les écoles à quelques mètres pour répondre à leurs interrogations, aux questions simples. Il faut que ces personnes-là soient libérées.»
Bien entendu, le chercheur aimerait que toutes les écoles du Québec suivent l’exemple de la CSDL qu’il a d’ailleurs citée en exemple en matière de lutte au décrochage des enseignants.
«La CSDL se soucie de l’intégration optimale de son personnel, souligne M, Karsenti. Que ce soit en mettant des enseignants-mentors à la disposition des jeunes, en leur assurant un accueil formateur par les directions d’établissement ou en leur fournissant divers outils facilitant, par exemple, la gestion de classe, la CSDL démontre sa volonté de faire vivre aux enseignants des expériences positives dès leur entrée dans le monde du travail.»
La présidente enchantée
La présidente de la CSDL, Louise Lortie, s’est réjouie des résultats, arborant un large sourire. Elle a insisté sur les mesures qui représentent une façon de reconnaître l’importance de la profession enseignante.
«La réussite des élèves contribue à l’essor de notre société, mais la réussite professionnelle de nos enseignants y contribue tout autant, a-t-elle fait remarquer. Agir tôt et prévenir le décrochage, c’est essentiel pour nos élèves, mais aussi pour les enseignants.»
Mme Lortie affirme que les enseignants jouent un rôle de premier plan à la réussite des élèves. «Nous tenons à souligner l’ampleur de leur travail et à faciliter leur entrée dans le monde scolaire.»
Analyser les résultats
Mme Lortie a la ferme intention de poursuivre ce qui est fait sur l’insertion professionnelle. «Nous allons également regarder les recommandations, assure-t-elle. Même si le taux des jeunes qui pensaient décrocher est bas, il faudra analyser pourquoi ils veulent quitter la profession.»
Est-ce possible de prévenir le décrochage des jeunes enseignants? Si on se fie aux résultats de l’enquête, la réponse est affirmative.
Dans les médias, on parle souvent des élèves qui décrochent, mais on effleure le sujet des enseignants décrocheurs. Pourtant, ils sont nombreux si on se fie à une étude réalisée à travers la province.
Dans un contexte où plus de 25 % d’entre eux abandonnent la profession au cours des sept premières années de pratique, il semble que la phase de l’insertion s’avère un moment crucial afin de les aider à faire face aux nombreux défis qui les attendent.
M. Karsenti a dévoilé les résultats de sa recherche à laquelle ont participé 483 personnes en début de carrière, le 9 mai, au bureau administratif de la CSDL.
La majorité des enseignants ont affirmé que les mesures d’insertion professionnelle et d’accompagnement mises en place par la CSDL contribuaient largement à les garder motivés au travail.
Enseignant-accompagnateur un must
Sii M. Karsenti avait une seule recommandation à faire pour l’insertion professionnelle des jeunes professeurs, l’enseignant-accompagnateur dans les écoles viendrait en tête de liste.
«C’est ce qui ressortait de l’étude. Les jeunes ont quelqu’un dans les écoles à quelques mètres pour répondre à leurs interrogations, aux questions simples. Il faut que ces personnes-là soient libérées.»
Bien entendu, le chercheur aimerait que toutes les écoles du Québec suivent l’exemple de la CSDL qu’il a d’ailleurs citée en exemple en matière de lutte au décrochage des enseignants.
«La CSDL se soucie de l’intégration optimale de son personnel, souligne M, Karsenti. Que ce soit en mettant des enseignants-mentors à la disposition des jeunes, en leur assurant un accueil formateur par les directions d’établissement ou en leur fournissant divers outils facilitant, par exemple, la gestion de classe, la CSDL démontre sa volonté de faire vivre aux enseignants des expériences positives dès leur entrée dans le monde du travail.»
La présidente enchantée
La présidente de la CSDL, Louise Lortie, s’est réjouie des résultats, arborant un large sourire. Elle a insisté sur les mesures qui représentent une façon de reconnaître l’importance de la profession enseignante.
«La réussite des élèves contribue à l’essor de notre société, mais la réussite professionnelle de nos enseignants y contribue tout autant, a-t-elle fait remarquer. Agir tôt et prévenir le décrochage, c’est essentiel pour nos élèves, mais aussi pour les enseignants.»
Mme Lortie affirme que les enseignants jouent un rôle de premier plan à la réussite des élèves. «Nous tenons à souligner l’ampleur de leur travail et à faciliter leur entrée dans le monde scolaire.»
Analyser les résultats
Mme Lortie a la ferme intention de poursuivre ce qui est fait sur l’insertion professionnelle. «Nous allons également regarder les recommandations, assure-t-elle. Même si le taux des jeunes qui pensaient décrocher est bas, il faudra analyser pourquoi ils veulent quitter la profession.»
Est-ce possible de prévenir le décrochage des jeunes enseignants? Si on se fie aux résultats de l’enquête, la réponse est affirmative.