Au-delà de ce record de fréquentation, dont elle se réjouit, la responsable régionale des Petits bonheurs, Julie Doneda, retient surtout la qualité de la programmation de ce festival, dont la vocation est d’initier les 0-6 ans à diverses disciplines artistiques.
Sept spectacles et une quinzaine d’ateliers distincts, voués aux contes, à la danse, à la peinture, à la musique et à la chanson, ont animé le festival, en mai.
«La force du réseau Petits bonheurs, qui regroupe une dizaine de villes au Québec, permet de programmer des productions internationales», explique la coordonnatrice régionale, tout en soulignant la symphonie aquatique, venue d’Allemagne, et le spectacle de marionnettes, produit en France, lesquels ont partagé l’affiche de la 5e édition lavalloise.
Groupes intimistes
La particularité des Petits bonheurs est la «relation privilégiée de proximité avec les tout-petits», soutient Mme Doneda, adjointe à la programmation à la Maison des arts de Laval.
C’est d’ailleurs sur cette relation de qualité, liant les artistes au jeune public, que repose le succès de ce grand happening printanier.
Voilà pourquoi le nombre de billets est limité par activité et, conséquemment, qu’on a multiplié, cette année, les représentations à travers une quinzaine de lieux de diffusion, dont plusieurs centres communautaires.
De fait, ces centres se prêtent parfaitement à l’exercice en ce sens qu’ils permettent de «recréer de petits théâtres très intimes», où les jeunes se sentent directement interpellés, note Julie Doneda.
Mission sociale
Au fil des ans, la direction de la Maison des arts a développé un solide réseau avec les organismes communautaires de la région, auprès desquels elle distribue gratuitement la moitié des billets disponibles pour chaque spectacle et atelier.
«Notre mission sociale vise également à rejoindre des clientèles plus défavorisées, qui ont moins accès à la culture», termine Mme Doneda, saluant au passage la collaboration du milieu sociocommunautaire.