Dès ses débuts au secondaire, il a cassé à répétition les oreilles de sa mère, France Boisvert, que ses cours universitaires seraient payés plus tard.
«J’avais raison. Je croyais en moi et je rêvais à la NCAA. Depuis que j’ai six ans que je pense à la NBA (National Basketball Association). Je veux jouer professionnel un jour», lance-t-il avec confiance.
Olivier a reçu plusieurs offres d’universités américaine et canadienne. Il a choisi Fairfield en raison du personnel d’entraîneurs. «Ils ont plusieurs contacts dans la NBA. Quand l’entraîneur Sydney Johnson m’a dit que je pourrais utiliser le gymnase 24 heures sur 24, j’ai accepté sur le champ. J’adore m’entraîner», enchaîne-t-il.
Écrire l’histoire
L’athlète de 20 ans du quartier Champfleury aimerait bien participer au prestigieux tournoi du March Madness de la NCAA et marquer le panier victorieux.
Il veut écrire l’histoire comme l’a fait Kris Jenkins qui a réussi un long tir de trois points sur le dernier jeu de la finale, permettant aux Wildcats de l’Université Villanova de l’emporter 77-74 aux dépens des Tar Heels de l’Université North Carolina, le 4 avril, à Houston.
Olivier veut forcer la main de l’entraîneur des Stags de l’Université Fairfield, Sydney Johnson, à l’utiliser comme partant.
«Je veux du temps de jeu. Je veux aider Fairfield à gagner des tournois», soutient l’athlète format géant de 6 pieds et 4 pouces qui s’entraîne avec Kevin Selman, afin d’être prêt pour son départ en juillet.
Des fleurs pour les Maraudeurs
Olivier n’a pas caché qu’il devait une fière chandelle au personnel d’entraîneurs des Maraudeurs, Francis Nadeau, Mathieu Chénier et Riel Lamarche, qui lui ont montré le droit chemin.
«Ce n’est pas compliqué, j’ai obtenu une bourse dans une université américaine grâce à ces entraîneurs. Ils ont été toujours là pour m’épauler et me conseiller», avoue-t-il.
Des honneurs
Olivier a connu trois saisons exceptionnelles avec le Collège Laval au secondaire. Dès sa première année, il a percé l’alignement de l’équipe des joueurs étoiles de la catégorie cadette, division 1. Il détient toujours le record du plus grand nombre de points.
À sa dernière campagne, il a été proclamé joueur par excellence au Québec dans la catégorie juvénile, division 1.
Par la suite, il a été courtisé par toutes les équipes collégiales, division 1, de la province. Il a surpris tout le monde en optant pour le niveau collégial division 2, signant avec les Dynamiques du collège Jean-de-Brébeuf. Son ancien entraîneur des Maraudeurs, Mathieu Chénier, l’a convaincu de le suivre, lui qui agissait comme adjoint chez les Dynamiques.
Olivier a accepté l’offre pour plusieurs raisons. «L’entraîneur des Dynamiques, Michael Chmielskis, m’a permis de devenir un meilleur joueur. J’ai aussi côtoyé Joseph Chartouny et Nemanja Zarkovic, deux excellents joueurs qui évoluent maintenant dans la NCAA. Et il y avait aussi l’encadrement académique, un de meilleurs collèges au Québec», affirme-t-il.
Olivier a aidé les Dynamiques à gagner le titre de champions provinciaux en 2014-15 et 2013-14. Cette année, le collège Jean-de-Brébeuf a remporté la médaille de bronze.
«Je ne regrette vraiment pas mon choix», de conclure Olivier Cadieux.