Contrairement à la croyance populaire, l’arthrite peut atteindre des gens de tout âge. La condition d’Olivia a été provoquée lorsqu’elle avait quatre ans. «J’étais sur un matelas gonflable et je suis tombée», raconte-t-elle candidement.
La maladie est souvent révélée par des chocs, que ce soit une chute, infection ou maladie. Dans le cas d’Olivia, une blessure au poignet droit après une chute a fait découvrir le problème.
«Nous avons remarqué que son poignet était tout enflé, se remémore sa mère, Vanessa Morency. [Après quelques passages à l’hôpital], nous avons été référés au Montreal Children’s Hospital où ils ont vu son poignet et se sont dit: “c’est sûr que c’est de l’arthrite.”»
Comme pour plusieurs parents exposés à cette affection très tôt dans la vie de leurs enfants, c’était la première fois que Mme Morency et son conjoint, Fabio Testa, entendaient parler de la condition.
«Nous étions vraiment sous le choc, renchérit Mme Morency. Elle avait toujours été en santé et là, paf, ça arrive à quatre ans. Ç’a été un long processus avant que nous trouvions comment contrôler sa maladie.»
Problème répandu
Olivia n’est pas la seule fillette à devoir composer avec cet état au jour le jour. Selon la Société de l’arthrite, 3 enfants canadiens sur 1000 souffrent de ce qu’on nomme l’arthrite juvénile (AJ).
Il existe sept types d’AJ, chacun avec des niveaux de gravité différents. Les symptômes sont nombreux, mais dans tous les cas, la maladie s’attaque aux articulations du corps. Olivia, qui souffre d’arthrite oligoarticulaire doit aussi suivre plusieurs examens oculaires, pour éviter des inflammations aux yeux.
La petite Lavalloise, aujourd’hui âgée de six ans, a dû s’adapter à un rythme de vie différent quand la maladie a fait son apparition. Par exemple, elle ne pouvait pas jouer à des jeux de balles ou se suspendre sur les monkey bars au parc.
«À part ça, elle n’avait pas tant de restrictions, entre autres, parce qu’elle était gauchère, explique Mme Morency. C’était un peu une chance dans la malchance.»
Pour contrer la maladie, Olivia a dû recevoir plusieurs injections de cortisone dans les premiers mois après son diagnostic. Elle prend encore des injections de méthotrexate. Si elles étaient plus difficiles au départ, «elle a fait un bon bout de chemin», assure sa mère. «C’est une championne», ajoute M. Testa.
«Elle n’a pas toujours respecté toutes les restrictions, dit-il. Et c’est correct, parce que tu ne veux pas vivre avec trop de limites. Au final, elle connaît les siennes parce que ça fait mal. Elle va se protéger.»
Être pareille aux autres
Olivia a parlé de sa maladie à ses amis. «Ils font attention», chuchote-t-elle. Ses parents l’avouent toutefois, ils n’en parlent pas à moins d’une obligation.
«Nous voulions qu’elle soit pareille que tout le monde», note Mme Morency.
Olivia et sa soeur, Sophia, font donc, entre autres, de la natation, course et danse. Ce samedi 2 juin, la petite fera la course d’un kilomètre au chapitre montréalais de la Marche de l’arthrite. Avec sa mère, elles en seront ambassadrices.
«Nous aimerions comprendre comment c’est arrivé, constate Mme Morency. Donc, nous souhaitons aider à ramasser à des fonds pour la recherche, pour découvrir pourquoi des enfants ou des adolescents subissent ça à un si jeune âge.»
Olivia, elle, adore courir. Elle a déjà participé à une course à son école, vendredi dernier, en préparation pour son 1km, et elle a bien hâte à samedi.
Contrairement à la croyance populaire, l’arthrite peut atteindre des gens de tout âge. La condition d’Olivia a été provoquée lorsqu’elle avait quatre ans. «J’étais sur un matelas gonflable et je suis tombée», raconte-t-elle candidement.
La maladie est souvent révélée par des chocs, que ce soit une chute, infection ou maladie. Dans le cas d’Olivia, une blessure au poignet droit après une chute a fait découvrir le problème.
«Nous avons remarqué que son poignet était tout enflé, se remémore sa mère, Vanessa Morency. [Après quelques passages à l’hôpital], nous avons été référés au Montreal Children’s Hospital où ils ont vu son poignet et se sont dit: “c’est sûr que c’est de l’arthrite.”»
Comme pour plusieurs parents exposés à cette affection très tôt dans la vie de leurs enfants, c’était la première fois que Mme Morency et son conjoint, Fabio Testa, entendaient parler de la condition.
«Nous étions vraiment sous le choc, renchérit Mme Morency. Elle avait toujours été en santé et là, paf, ça arrive à quatre ans. Ç’a été un long processus avant que nous trouvions comment contrôler sa maladie.»
Problème répandu
Olivia n’est pas la seule fillette à devoir composer avec cet état au jour le jour. Selon la Société de l’arthrite, 3 enfants canadiens sur 1000 souffrent de ce qu’on nomme l’arthrite juvénile (AJ).
Il existe sept types d’AJ, chacun avec des niveaux de gravité différents. Les symptômes sont nombreux, mais dans tous les cas, la maladie s’attaque aux articulations du corps. Olivia, qui souffre d’arthrite oligoarticulaire doit aussi suivre plusieurs examens oculaires, pour éviter des inflammations aux yeux.
La petite Lavalloise, aujourd’hui âgée de six ans, a dû s’adapter à un rythme de vie différent quand la maladie a fait son apparition. Par exemple, elle ne pouvait pas jouer à des jeux de balles ou se suspendre sur les monkey bars au parc.
«À part ça, elle n’avait pas tant de restrictions, entre autres, parce qu’elle était gauchère, explique Mme Morency. C’était un peu une chance dans la malchance.»
Pour contrer la maladie, Olivia a dû recevoir plusieurs injections de cortisone dans les premiers mois après son diagnostic. Elle prend encore des injections de méthotrexate. Si elles étaient plus difficiles au départ, «elle a fait un bon bout de chemin», assure sa mère. «C’est une championne», ajoute M. Testa.
«Elle n’a pas toujours respecté toutes les restrictions, dit-il. Et c’est correct, parce que tu ne veux pas vivre avec trop de limites. Au final, elle connaît les siennes parce que ça fait mal. Elle va se protéger.»
Être pareille aux autres
Olivia a parlé de sa maladie à ses amis. «Ils font attention», chuchote-t-elle. Ses parents l’avouent toutefois, ils n’en parlent pas à moins d’une obligation.
«Nous voulions qu’elle soit pareille que tout le monde», note Mme Morency.
Olivia et sa soeur, Sophia, font donc, entre autres, de la natation, course et danse. Ce samedi 2 juin, la petite fera la course d’un kilomètre au chapitre montréalais de la Marche de l’arthrite. Avec sa mère, elles en seront ambassadrices.
«Nous aimerions comprendre comment c’est arrivé, constate Mme Morency. Donc, nous souhaitons aider à ramasser à des fonds pour la recherche, pour découvrir pourquoi des enfants ou des adolescents subissent ça à un si jeune âge.»
Olivia, elle, adore courir. Elle a déjà participé à une course à son école, vendredi dernier, en préparation pour son 1km, et elle a bien hâte à samedi.