La Coalition Eau Secours, à qui est revenu l’honneur de casser la glace, recommande à la CMM de se positionner contre le projet d’oléoduc et au gouvernement provincial de s’assurer de la concordance de la Loi de l’eau avec les autres lois et règlements sur le même sujet.
La Coalition s’inquiète des impacts économiques liés à l’eau d’un déversement sur les secteurs de l’agriculture, de la pêche et les activités récréatives et touristiques.
Eau Secours se questionne également sur les capacités des Villes à faire face aux risques financiers et environnementaux découlant d’une catastrophe.
Fédération UPA régionale
La Fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) Outaouais-Laurentides, de laquelle relève la région de Laval, s’oppose également au projet, en ce sens qu’il rend difficile l’application des objectifs du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) liés à la protection des milieux naturels et des zones agricoles.
La Fédération juge essentiel que TransCanada soumette son projet à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) afin qu’elle évalue le tracé et demande au promoteur de s’engager à respecter la décision qui en découlera.
Advenant que le projet aille de l’avant, la Fédération régionale de l’UPA veut négocier une entente-cadre afin d’assurer les meilleures conditions aux producteurs agricoles et forestiers.
Comité de protection de l’environnement Saint-François
Pour sa part, le Comité de protection de l’environnement Saint-François considère qu’il n’y a aucun avantage pour le secteur de consentir à ce projet qui représente trop de risques pour la population, le milieu agricole, les propriétés, les rivières, le milieu naturel, la faune et la flore.
Le Comité rappelle les conséquences d’un déversement de 10 000 litres d’hydrocarbures dans le ruisseau Lapinière et dans la rivière des Prairies à Laval, en 2010, occasionnant près de 2 M$ en travaux de nettoyage et de décontamination.
Mouvement ceinture verte
Pour le Mouvement ceinture verte, le projet poursuivi par TransCanada va à l’encontre des objectifs du PMAD pour la protection et la mise en valeur des milieux naturels et agricoles.
Le Mouvement fait part de ses préoccupations en termes de coûts et de dommages irréversibles sur les milieux naturels pendant la phase de construction du pipeline, d’exploitation et en cas de déversement.
Mouvement Bleu Terre Laval
Quant au Mouvement Bleu Terre Laval, il souhaite que la consultation mène à un moratoire complet des projets d’oléoducs à l’échelle du Québec afin de prendre le temps de préparer une politique fiable sur le développement durable et un encadrement strict de ce type de projet. Le Mouvement recommande que des études hydrologiques supplémentaires soient menées concernant les nappes phréatiques.