L’Opéra bouffe du Québec (OBQ) présentera l’opérette La Périchole au Théâtre des Muses de la Maison des arts de Laval du 28 octobre au 5 novembre.
Dans cette production, l’OBQ présente une vue exclusive sur l’arrière-scène en jouant sur scène certaines actions habituellement camouflées au public.
«Ce que j’ai voulu faire, c’est montrer l’Opéra bouffe du Québec, explique Alain Zouvi, metteur en scène de l’opérette. […] Ce qu’on vient voir comme spectacle, c’est l’OBQ qui monte La Périchole, ce n’est pas La Périchole.»
À la volonté du metteur en scène et du directeur artistique et musical du spectacle, Simon Fournier, une attention très particulière est portée au jeu.
«Il y a souvent une tendance à aller vers un chanteur qui va acter plutôt qu’un acteur qui va chanter, mais dans certains cas, certains rôles, [l’inverse] est bien plus gagnant, car on raconte une histoire, exprime Simon Fournier. J’aime mieux faire un petit compromis vocal et avoir un super acteur que l’inverse. C’est un monde de compromis, les arts.»
La troupe lavalloise a fait appel à neuf solistes dans le cadre de La Périchole, qui seront accompagnés par un chœur formé d’une quarantaine de chanteurs bénévoles et un orchestre.
Contexte
Assis ensemble avant de débuter une répétition, Alain Zouvi, Simon Fournier et Martin Héroux se remémorent les belles années de l’opérette au Québec, mais concluent que, malgré les rumeurs, l’industrie se porte très bien.
«Un comédien qui est bon dans une grande comédie de Shakespeare ou Molière est bon aussi dans un théâtre d’été, insiste le soliste Martin Héroux. Les gens parfois disent que l’opérette c’est trop léger, mais non, venez voir!»
«C’est de la comédie musicale, mais au lieu d’avoir un band de quatre musiciens, on en a une douzaine et c’est un orchestre», renchérit le directeur musical.
Histoire
La célèbre œuvre de Jacques Offenbach transportera le public lavallois au Pérou où l’amour tourmenté de la Périchole et de son compagnon Piquillo est à l’avant-plan.
Un vice-roi, attiré par la jeune femme, l’invite à la cour. Malgré son amour pour un autre, elle accepte en raison de la misère qui constitue son quotidien.
S’ensuivra une série de quiproquos rigolos ainsi que l’une des plus longues scènes de soûlons que les deux amis n’ont jamais vues.
«La trame musicale du spectacle suit ce que vivent les personnages, indique Simon Fournier. C’est une histoire d’amour vrai, de pouvoir, de difficultés à joindre les deux bouts…»
«L’amour gagne toujours», commente pour sa part Alain Zouvi.