«Les travaux arrivent et vont occasionner des frustrations pour certains, a d’abord déclaré le conseiller municipal Nicolas Borne. Nous serons là pour les atténuer. Ce soir, nous avons quatre experts, car je trouvais important que vous ayez les bonnes informations.»
D’entrée de jeu, Philippe Guilbault, chef de division Service de l’ingénierie, a résumé l’ampleur des travaux qui débuteront ces prochaines semaines par la construction de ponts temporaires reliant les îles Bigras, Verte et Pariseau, vite suivie par la destruction des structures qui seront remplacées. Le support des aqueducs et autres services municipaux sera assuré du début à la fin.
Nouveau venu au Québec, le constructeur d’infrastructures EuroVia Canada inc. sera chargé de l’ensemble des chantiers.
Le nouveau pont de l’île Bigras sera plus élevé. Il aura deux voies (3,5 m) et un trottoir (1,8 m) plus larges que sur l’actuel, en plus de comporter deux bandes cyclables, une nouveauté. Sur l’île Verte, un feu intelligent aidera au pont temporaire avant que le nouveau soit inauguré avec ses deux voies de 4,0 m et un trottoir de 1,8 m. Le gros des travaux de reconstruction se déroulera d’août 2018 à la fin octobre 2019, toujours à raison de sept jours par semaine, de 7h à 21h.
À quatre reprises, les ponts devraient être fermés complètement de nuit afin de permettre le transport des poutres. Une surveillance de chantier sera assurée en permanence et un balaie-citerne devrait être disponible rapidement sur le site afin de procéder au nettoyage de la poussière.
«Ces chantiers prendront plusieurs mois en raison de restrictions imposées notamment par le ministère de l’Environnement, ce qui rend nos créneaux très limités, de préciser Philippe Guilbault, répondant à des citoyens faisant valoir qu’ils ont eux aussi des horaires à respecter ou travaillent parfois de la maison. Pour les fermetures et interruptions, les gens recevront un préavis de deux semaines.»
«Il y a des pénalités sévères prévues si l’échéancier n’est pas respecté dans les différentes étapes», a renchéri François Nadai, chef de division à la réalisation des travaux.
Quant au ponceau de la rue Comtois, une étude hydraulique est en cours. Les plans et devis, ainsi qu’un appel d’offres suivront ses conclusions.
Grogne à Jolibourg
Représentant plusieurs citoyens fâchés de voir les roulottes d’un bureau de chantier s’installer sur la pelouse du parc Jolibourg, fréquenté par les petites familles du secteur, Johanne Hémond s’est vite présentée au micro pour faire connaître ses doléances, dont la plus sérieuse demeurait la sécurité des enfants.
«On pensait qu’un parc, un espace vert, était une notion importante ces jours-ci à Laval, a clamé Mme Hémond. Là, nous n’avons été aucunement avertis ou consultés. On pense que ce parc aurait pu être sauvé au détriment d’un stationnement municipal se trouvant tout près.»
«Nous sommes dans un quartier résidentiel très habité avec un espace disponible très restreint, a répondu Philippe Guilbault. C’était la seule alternative qu’il nous restait.»
Tous les espaces entourant la gare de Sainte-Dorothée ont été réclamés par le Réseau Électrique Métropolitain (REM) relevant du gouvernement du Québec qui a préséance sur le pouvoir municipal, a aussi fait valoir M. Guilbault, convenant que ce n’était pas la situation idéale.
«Toutefois, il faut dire que ce n’est pas là une aire de chantier génératrice de transport en véhicules lourds, a-t-il indiqué. Ces roulottes serviront à des bureaux administratifs et de l’entreposage de matériaux de valeur, pas de machinerie.»
Autres inquiétudes
La gestion des plaintes se fera via la ligne 311, quoique toute urgence doive être rapportée au 911. Le Service de sécurité incendie de Laval pourrait même devoir installer une unité d’urgence sur place, si nécessaire, ont appris les gens s’inquiétant de leur sécurité.
D’autres auraient bien voulu voir les croquis et connaître la nature des matériaux utilisés (béton, acier) des futures structures et leurs lampadaires, ou inviter Hydro-Québec à sauter sur l’occasion pour rendre plus discret son alimentation en électricité, en la dissimulant sous les ponts.
«On invite maintenant les gens à nous laisser leur courriel pour faire le suivi de cette rencontre et leur remettre des documents, en plus de les tenir informés des différents changements pouvant survenir en cours de route», d’ajouter Nadine Lussier, porte-parole de la Ville de Laval.
«Les travaux arrivent et vont occasionner des frustrations pour certains, a d’abord déclaré le conseiller municipal Nicolas Borne. Nous serons là pour les atténuer. Ce soir, nous avons quatre experts, car je trouvais important que vous ayez les bonnes informations.»
D’entrée de jeu, Philippe Guilbault, chef de division Service de l’ingénierie, a résumé l’ampleur des travaux qui débuteront ces prochaines semaines par la construction de ponts temporaires reliant les îles Bigras, Verte et Pariseau, vite suivie par la destruction des structures qui seront remplacées. Le support des aqueducs et autres services municipaux sera assuré du début à la fin.
Nouveau venu au Québec, le constructeur d’infrastructures EuroVia Canada inc. sera chargé de l’ensemble des chantiers.
Le nouveau pont de l’île Bigras sera plus élevé. Il aura deux voies (3,5 m) et un trottoir (1,8 m) plus larges que sur l’actuel, en plus de comporter deux bandes cyclables, une nouveauté. Sur l’île Verte, un feu intelligent aidera au pont temporaire avant que le nouveau soit inauguré avec ses deux voies de 4,0 m et un trottoir de 1,8 m. Le gros des travaux de reconstruction se déroulera d’août 2018 à la fin octobre 2019, toujours à raison de sept jours par semaine, de 7h à 21h.
À quatre reprises, les ponts devraient être fermés complètement de nuit afin de permettre le transport des poutres. Une surveillance de chantier sera assurée en permanence et un balaie-citerne devrait être disponible rapidement sur le site afin de procéder au nettoyage de la poussière.
«Ces chantiers prendront plusieurs mois en raison de restrictions imposées notamment par le ministère de l’Environnement, ce qui rend nos créneaux très limités, de préciser Philippe Guilbault, répondant à des citoyens faisant valoir qu’ils ont eux aussi des horaires à respecter ou travaillent parfois de la maison. Pour les fermetures et interruptions, les gens recevront un préavis de deux semaines.»
«Il y a des pénalités sévères prévues si l’échéancier n’est pas respecté dans les différentes étapes», a renchéri François Nadai, chef de division à la réalisation des travaux.
Quant au ponceau de la rue Comtois, une étude hydraulique est en cours. Les plans et devis, ainsi qu’un appel d’offres suivront ses conclusions.
Grogne à Jolibourg
Représentant plusieurs citoyens fâchés de voir les roulottes d’un bureau de chantier s’installer sur la pelouse du parc Jolibourg, fréquenté par les petites familles du secteur, Johanne Hémond s’est vite présentée au micro pour faire connaître ses doléances, dont la plus sérieuse demeurait la sécurité des enfants.
«On pensait qu’un parc, un espace vert, était une notion importante ces jours-ci à Laval, a clamé Mme Hémond. Là, nous n’avons été aucunement avertis ou consultés. On pense que ce parc aurait pu être sauvé au détriment d’un stationnement municipal se trouvant tout près.»
«Nous sommes dans un quartier résidentiel très habité avec un espace disponible très restreint, a répondu Philippe Guilbault. C’était la seule alternative qu’il nous restait.»
Tous les espaces entourant la gare de Sainte-Dorothée ont été réclamés par le Réseau Électrique Métropolitain (REM) relevant du gouvernement du Québec qui a préséance sur le pouvoir municipal, a aussi fait valoir M. Guilbault, convenant que ce n’était pas la situation idéale.
«Toutefois, il faut dire que ce n’est pas là une aire de chantier génératrice de transport en véhicules lourds, a-t-il indiqué. Ces roulottes serviront à des bureaux administratifs et de l’entreposage de matériaux de valeur, pas de machinerie.»
Autres inquiétudes
La gestion des plaintes se fera via la ligne 311, quoique toute urgence doive être rapportée au 911. Le Service de sécurité incendie de Laval pourrait même devoir installer une unité d’urgence sur place, si nécessaire, ont appris les gens s’inquiétant de leur sécurité.
D’autres auraient bien voulu voir les croquis et connaître la nature des matériaux utilisés (béton, acier) des futures structures et leurs lampadaires, ou inviter Hydro-Québec à sauter sur l’occasion pour rendre plus discret son alimentation en électricité, en la dissimulant sous les ponts.
«On invite maintenant les gens à nous laisser leur courriel pour faire le suivi de cette rencontre et leur remettre des documents, en plus de les tenir informés des différents changements pouvant survenir en cours de route», d’ajouter Nadine Lussier, porte-parole de la Ville de Laval.