Déjà implanté aux abords de l’école Simon-Vanier, à la Place St-Martin, le Centre ajoute donc les services d’une travailleuse sociale et une psychothérapeute dans un local au sous-sol de l’école Saint-Paul, sur la 92e Avenue, à Chomedey. Une fois par semaine, un médecin se joindra à elles.
«C’est la plus importante école primaire de Laval avec 1200 élèves, mentionne Mylène Du Bois, directrice générale du Centre, soulignant qu’il y avait beaucoup de besoins à cet établissement. C’était important pour nous d’avoir une entrée indépendante puisque nous sommes là les fins de semaine, le soir, l’été.»
L’accès n’est pas limité aux élèves et leur fratrie. Les familles demeurant à proximité peuvent aussi faire appel au Centre, qui propose de l’aide à une clientèle jeunesse vulnérable et fragilisée, entre autres, au niveau du développement et de la socialisation.
«Nous aidons les 0-14 ans, mais à la Place St-Martin, les enfants que nous voyons ont entre 5 et 11 ans», révèle Mme Du Bois, ajoutant que 250 dossiers sont ouverts au premier point de service.
Pont-Viau
Le Centre n’aura pas à attendre un autre cinq ans pour ouvrir un troisième point de service, puisqu’un nouveau partenariat avec la Commission scolaire de Laval (CSDL) lui permettra d’accéder à des locaux dans la nouvelle école à voir le jour sur le boulevard de la Concorde Est, à Pont-Viau.
«Les travaux de construction seront faits en conséquence, se réjouit Mylène Du Bois. Nous serons donc présents dans le quartier dès la rentrée 2017.»
Dans un communiqué émis le 20 octobre, le Centre de pédiatrie sociale de Laval fait état des changements ressentis durant les dernières années à Simon-Vanier, un des établissements les plus défavorisés sur le territoire de Laval.
«À l’époque, cette école était vulnérable au niveau des résultats scolaires de ses élèves alors qu’en 2015-2016, l’école Simon-Vanier se classait désormais au 4e rang des écoles les plus performantes de la CSDL», fait-on remarquer, tout en attribuant ces résultats aux diverses initiatives et efforts concertés, dont l’arrivée du Centre fait partie.
«On se donne au moins deux ans [pour voir une différence à Saint-Paul]», de conclure Mylène Du Bois.
Pour de l’information supplémentaire sur le Centre et sa mission, on visite le cpslaval.org