À la rencontre de deux cultures «fascinantes», de sites protégés par l’UNESCO et d’éléphants, l’explorateur Michel Léveillé a récidivé avec une nouvelle aventure et un nouveau film.
Avec sa conjointe, le résident de Saint-François est parti à la découverte du Sri Lanka, petit pays d’Asie voisin de l’Inde.
Il s’agit de son deuxième long-métrage pour la programmation des Aventuriers Voyageurs, une entreprise de films de voyage et de conférences.
Des représentations sont prévues au Cineplex Laval les 15 et 18 mai, ainsi qu’au cinéma Guzzo Pont-Viau les 22 et 25 mai.
Au pays des éléphants
Michel Léveillé, 55 ans, est inspecteur au gouvernement. Depuis quelques années, sa conjointe, amateur de voyage en sac à dos, l’a initié à cette passion. Maintenant, ils parcourent ensemble des pays moins connus aux températures chaudes.
En 2018, M. Léveillé et sa conjointe se sont envolés six semaines vers le Sri Lanka afin de découvrir les cultures cinghalaise et tamoule.
Amoureux des animaux, le couple a pu observer les troupeaux d’éléphants. Lors de la procession du Navam Perahera, une cinquantaine de pachydermes costumés et illuminés déambulent dans les rues entourées de danseurs et d’acrobates.
C’est un des meilleurs souvenirs de M. Léveillé dans ce pays. «C’est à te scier les jambes en deux», relate-il fasciné.
Le Lavallois a aussi beaucoup aimé son voyage précédent en Tanzanie, où il a été témoin de scènes animalières «à couper le souffle» durant un safari.
Le voyageur trouve aussi très important d’être en contact avec les gens des contrées qu’il visite. «Ce que j’aime, c’est rentrer dans les maisons et parler aux gens.»
Pendant ses voyages, Michel Léveillé trouve d’ailleurs important de s’intéresser aux tribus et Premières Nations en apprenant quelques mots de leur langue et avoir ainsi un contact plus direct avec eux.
Les inégalités de richesse ont parfois dérangé le voyageur. «C’est pour ça qu’avec ma caméra, je donne souvent le temps aux locaux».
Sortir de sa zone de confort
«Je recherche l’émotion forte», explique l’homme originaire de Lanaudière qui habite Saint-François depuis déjà huit ans. C’est ce qui stimule le plus cet aventurier.
Faire des films fait aussi partie du défi personnel qu’il se lance. Pendant la pandémie, c’est l’intensité d’un voyage qu’on ne retrouve pas dans le quotidien et le dépaysement» qui lui a manqué le plus, lui qui prévoyait se rendre au Laos.
Or prochainement, le couple s’apprête à arpenter le sud du Mexique.
Pour lui, ce genre de voyage reste accessible à tous avec «un minimum de préparation et de tolérance au stress».
Le fonctionnaire prépare un itinéraire, mais il ne réserve presqu’aucun hébergement et se laisse aller au fil du voyage. Bien qu’il avoue préférer voyager accompagné, il soutient qu’il faut avoir une certaine dose de courage pour ce genre de périple.
Le Lavallois raconte avoir déjà eu très peur lorsque des locaux tentaient de lui exiger de l’argent en Tanzanie ou dans certains endroits avec une forte présence armée au Sri Lanka.
Néanmoins, tout le monde ne se lance pas dans de tels séjours. «J’amène [les spectateurs] avec moi dans mon sac à dos», expose-t-il.
Voilà l’objectif de Michel Léveillé avec ses films.