«Je pense bien qu’il y a de la place pour deux équipes professionnelles de hockey à Laval. Je serais plus inquiet pour l’Armada, la formation junior. La LHJMQ veut d’ailleurs enrayer les bagarres», stipule Lessard.
«C’est certain que nous allons passer deuxièmes dans la couverture médiatique. Le Canadien, c’est gros. Je pense que nous allons oublier l’aide de la Ville de Laval», poursuit-il.
Le copropriétaire s’attend peut-être à une légère baisse des assistances en 2017-18. L’an dernier, les Prédateurs ont attiré en moyenne entre 1250 et 1500 spectateurs par partie et plus de 2000 personnes lors des séries éliminatoires.
«Les gens sont curieux. Ils voudront aller faire un tour pour voir une joute de la Ligue américaine. Ça pourrait faire mal. Par contre, nous offrons un calibre de jeu similaire», fait-il remarquer.
Lessard croit qu’avec une équipe gagnante, les Prédateurs pourraient frôler les 1750 partisans aux matchs locaux, l’an prochain.
«Notre noyau sera de retour. Nous aurons une équipe beaucoup plus compétitive. Nous espérons l’arrivée de Sébastien Thinel», mentionne-t-il.
«Notre comité du marketing devra prendre les bouchées doubles pour attirer les spectateurs. Le secret est d’avoir une équipe gagnante et d’offrir de bons combats», ajoute-t-il.
Déménagement?
Enfin, Lessard admet que les deux formations peuvent cohabiter ensemble sur le même territoire. «Pour l’instant, il n’est pas question de déménagement. Si nos assistances devaient être catastrophiques, nous y songerions peut-être», termine-t-il.