Voilà le message que le président et chef de la direction, Jim Hamilton, a livré à ses investisseurs, le 28 novembre, lors du dévoilement du nouveau plan d’affaires de l’entreprise, à New York.
«Nous prévoyons débuter la production d’huile de cannabis d’ici le troisième trimestre de 2018», a-t-il indiqué.
À cet égard, Neptune, dont le siège social est implanté au Centropolis, a engagé des dépenses en immobilisations de 5 M$ à son usine de Sherbrooke qui, jusqu’en août dernier, y fabriquait de l’huile de krill en vrac comme source d’oméga-3.
Incidemment, la vente de ces activités de production et de la propriété intellectuelle s’y rattachant s’inscrivait dans la foulée de cette transformation «vers un marché beaucoup plus grand et prometteur», que lorgne l’entreprise depuis plus de 18 mois, a mentionné le grand patron de Neptune.
Expertise
«Nous sommes convaincus que notre établissement certifié BPF [bonnes pratiques de fabrication] et nos compétences en matière de science, réglementation, formulation, commercialisation et extraction d’huile représentent des avantages concurrentiels clés et l’assise de notre réussite à venir», a poursuivi M. Hamilton, dont la demande d’autorisation déposée auprès de Santé Canada est actuellement en traitement.
Autre avantage non négligeable: Neptune étendra aux produits dérivés du cannabis l’application d’une technologie brevetée (MaxSimil®) d’optimisation de l’absorption et des bienfaits d’ingrédients actifs pour laquelle il possède une licence mondiale exclusive.
Le savoir-faire développé dans l’industrie fortement réglementée de l’huile de krill profitera au secteur du cannabis, assure le responsable des relations avec les investisseurs au Canada, Pierre Boucher.
Marché immense
Pour cette société de produits de mieux-être, l’industrie du cannabis, qui sera légalisée aux pays à compter du 1er juillet 2018, ouvre un nouveau marché dont la croissance est exponentielle.
À preuve, cette étude publiée en mars par la firme de courtage CANACCORD Genuity selon laquelle les ventes au détail s’élèveraient, tous usages confondus, à 7,8 milliards de dollars canadiens en 2021, uniquement au Canada.
Au Colorado, où la vente de la mari est réglementée depuis 2014, l’huile de cannabis représente 50 % du marché, explique M. Boucher.
Par ailleurs, un sondage mené auprès des consommateurs de cet État de l’Ouest américain révèle que près de 20 % d’entre eux recourent au cannabis à des fins strictement médicales, alors que 31 % en font usage pour des raisons de bien-être, comme pour favoriser le sommeil, combattre le stress et l’anxiété et améliorer sa créativité, par exemple.
À l’heure actuelle, ils sont une vingtaine de personnes à s’activer à l’usine de Sherbrooke que la biotech lavalloise souhaite remettre en production à la faveur de l’huile de cannabis.
Jusqu’à tout récemment, il s’agissait d’une «usine de classe mondiale au niveau de l’extraction de l’huile de krill», rappelle Pierre Boucher.
Voilà le message que le président et chef de la direction, Jim Hamilton, a livré à ses investisseurs, le 28 novembre, lors du dévoilement du nouveau plan d’affaires de l’entreprise, à New York.
«Nous prévoyons débuter la production d’huile de cannabis d’ici le troisième trimestre de 2018», a-t-il indiqué.
À cet égard, Neptune, dont le siège social est implanté au Centropolis, a engagé des dépenses en immobilisations de 5 M$ à son usine de Sherbrooke qui, jusqu’en août dernier, y fabriquait de l’huile de krill en vrac comme source d’oméga-3.
Incidemment, la vente de ces activités de production et de la propriété intellectuelle s’y rattachant s’inscrivait dans la foulée de cette transformation «vers un marché beaucoup plus grand et prometteur», que lorgne l’entreprise depuis plus de 18 mois, a mentionné le grand patron de Neptune.
Expertise
«Nous sommes convaincus que notre établissement certifié BPF [bonnes pratiques de fabrication] et nos compétences en matière de science, réglementation, formulation, commercialisation et extraction d’huile représentent des avantages concurrentiels clés et l’assise de notre réussite à venir», a poursuivi M. Hamilton, dont la demande d’autorisation déposée auprès de Santé Canada est actuellement en traitement.
Autre avantage non négligeable: Neptune étendra aux produits dérivés du cannabis l’application d’une technologie brevetée (MaxSimil®) d’optimisation de l’absorption et des bienfaits d’ingrédients actifs pour laquelle il possède une licence mondiale exclusive.
Le savoir-faire développé dans l’industrie fortement réglementée de l’huile de krill profitera au secteur du cannabis, assure le responsable des relations avec les investisseurs au Canada, Pierre Boucher.
Marché immense
Pour cette société de produits de mieux-être, l’industrie du cannabis, qui sera légalisée aux pays à compter du 1er juillet 2018, ouvre un nouveau marché dont la croissance est exponentielle.
À preuve, cette étude publiée en mars par la firme de courtage CANACCORD Genuity selon laquelle les ventes au détail s’élèveraient, tous usages confondus, à 7,8 milliards de dollars canadiens en 2021, uniquement au Canada.
Au Colorado, où la vente de la mari est réglementée depuis 2014, l’huile de cannabis représente 50 % du marché, explique M. Boucher.
Par ailleurs, un sondage mené auprès des consommateurs de cet État de l’Ouest américain révèle que près de 20 % d’entre eux recourent au cannabis à des fins strictement médicales, alors que 31 % en font usage pour des raisons de bien-être, comme pour favoriser le sommeil, combattre le stress et l’anxiété et améliorer sa créativité, par exemple.
À l’heure actuelle, ils sont une vingtaine de personnes à s’activer à l’usine de Sherbrooke que la biotech lavalloise souhaite remettre en production à la faveur de l’huile de cannabis.
Jusqu’à tout récemment, il s’agissait d’une «usine de classe mondiale au niveau de l’extraction de l’huile de krill», rappelle Pierre Boucher.