«La perte d’un emploi est un drame, particulièrement chez les travailleurs plus âgés, explique d’entrée de jeu le directeur général, André Hétu. Nous sommes un organisme de transition et de gestion de carrière.»
M. Hétu déplore une culture d’embauche défavorable aux travailleurs d’expérience, victimes de mythes et préjugés qui se dressent comme des obstacles à leur réintégration au marché du travail. D’ailleurs, il se bat depuis des années pour changer ces perceptions négatives à l’égard des tempes grisonnantes.
«On ne pense pas à embaucher des candidats de plus de 45 ans, encore moins les 55 et 60 ans», ajoute-t-il.
Valeur sûre
À ses yeux, ces candidats s’avèrent une valeur inestimable pour un employeur. «Ils représentent une valeur sûre pour les ressources humaines, insiste-t-il. Ils sont expérimentés et souvent formés. Ils sont ponctuels, fidèles et loyaux.»
M. Hétu croit que les 45 ans et plus apportent une certaine stabilité pour les 20 prochaines années, ce que peu de jeunes candidats peuvent garantir. «Les jeunes changent souvent d’emplois alors que les 45-55 ans sont plus fidèles. Sans compter le rôle de mentor que ces derniers sont en mesure d’assumer auprès des plus jeunes.»
4800 chômeurs
À Laval, André Hétu chiffre à quelque 4800 chômeurs âgés de plus de 45 ans par année. «C’est un chômeur sur deux et cette proportion est la même à l’échelle du Québec», affirme-t-il.
Midi-Quarante vient en aide à 600 d’entre eux par année. En 30 ans, ce sont plus de 17 000 Lavallois de 40 ans et plus qui ont pu réintégrer le marché du travail grâce à l’organisme.
À ce chapitre, les statistiques sont particulièrement probantes: 83 % des gens qui recourent à ses services se retrouvent un emploi avant 13 semaines, fait savoir le directeur général de l’organisme. «Les autres ont choisi de se retirer du marché du travail soit pour vivre leur retraite, effectuer un retour aux études ou tout simplement pour des raisons de santé. 10 % demeure en recherche d’emploi.»
Multitude de services
Midi-Quarante n’est pas une agence de placement, mais bien un organisme de soutien en transition et gestion de carrière.
«Ce service offert gratuitement qui aide à la réinsertion en emploi se compare avantageusement aux firmes privées spécialisées en gestion de carrière», assure M. Hétu. Il voit à développer l’employabilité des gens, offrir un service professionnel de counselling en groupe et en individuel et assurer du coaching personnalisé. L’association offre également des cours d’informatique pour une recherche d’emploi efficace en plus de mettre à la disposition des candidats une salle multiservice équipée d’ordinateurs, téléphones et d’un télécopieur. Dans cette même salle, on organise des activités de réseautage tous les mercredis matin et un Salon de l’emploi.
Salon à nos portes
Le regroupement organisera un 12e Salon de l’emploi pour les 45 ans et plus, le 22 mars, au Centre d’achat Duvernay. «Lors du dernier Salon, 15 personnes ont été embauchées sur place, dont 11 par la même compagnie, affirme André Hétu. Plus de 60 chercheurs d’emploi expérimentés ont pu rencontrer 13 entreprises qui avaient de nombreux postes à combler. Nous avons dû en refuser cinq, faute d’espace.»
Avantages d’un Salon
André Hétu considère que ce Salon est bénéfique pour tous et comporte de nombreux avantages. «Les employeurs ont la chance de rencontrer des trésors, admet M. Hétu. Ce Salon permet aux chercheurs d’emploi de découvrir que les employeurs sont intéressés à eux. Ça leur donne confiance, c’est comme une thérapie psychosociale. Les gens découvrent notre organisme et nos services. On touche à toutes les sphères.»
«La perte d’un emploi est un drame, particulièrement chez les travailleurs plus âgés, explique d’entrée de jeu le directeur général, André Hétu. Nous sommes un organisme de transition et de gestion de carrière.»
M. Hétu déplore une culture d’embauche défavorable aux travailleurs d’expérience, victimes de mythes et préjugés qui se dressent comme des obstacles à leur réintégration au marché du travail. D’ailleurs, il se bat depuis des années pour changer ces perceptions négatives à l’égard des tempes grisonnantes.
«On ne pense pas à embaucher des candidats de plus de 45 ans, encore moins les 55 et 60 ans», ajoute-t-il.
Valeur sûre
À ses yeux, ces candidats s’avèrent une valeur inestimable pour un employeur. «Ils représentent une valeur sûre pour les ressources humaines, insiste-t-il. Ils sont expérimentés et souvent formés. Ils sont ponctuels, fidèles et loyaux.»
M. Hétu croit que les 45 ans et plus apportent une certaine stabilité pour les 20 prochaines années, ce que peu de jeunes candidats peuvent garantir. «Les jeunes changent souvent d’emplois alors que les 45-55 ans sont plus fidèles. Sans compter le rôle de mentor que ces derniers sont en mesure d’assumer auprès des plus jeunes.»
4800 chômeurs
À Laval, André Hétu chiffre à quelque 4800 chômeurs âgés de plus de 45 ans par année. «C’est un chômeur sur deux et cette proportion est la même à l’échelle du Québec», affirme-t-il.
Midi-Quarante vient en aide à 600 d’entre eux par année. En 30 ans, ce sont plus de 17 000 Lavallois de 40 ans et plus qui ont pu réintégrer le marché du travail grâce à l’organisme.
À ce chapitre, les statistiques sont particulièrement probantes: 83 % des gens qui recourent à ses services se retrouvent un emploi avant 13 semaines, fait savoir le directeur général de l’organisme. «Les autres ont choisi de se retirer du marché du travail soit pour vivre leur retraite, effectuer un retour aux études ou tout simplement pour des raisons de santé. 10 % demeure en recherche d’emploi.»
Multitude de services
Midi-Quarante n’est pas une agence de placement, mais bien un organisme de soutien en transition et gestion de carrière.
«Ce service offert gratuitement qui aide à la réinsertion en emploi se compare avantageusement aux firmes privées spécialisées en gestion de carrière», assure M. Hétu. Il voit à développer l’employabilité des gens, offrir un service professionnel de counselling en groupe et en individuel et assurer du coaching personnalisé. L’association offre également des cours d’informatique pour une recherche d’emploi efficace en plus de mettre à la disposition des candidats une salle multiservice équipée d’ordinateurs, téléphones et d’un télécopieur. Dans cette même salle, on organise des activités de réseautage tous les mercredis matin et un Salon de l’emploi.
Salon à nos portes
Le regroupement organisera un 12e Salon de l’emploi pour les 45 ans et plus, le 22 mars, au Centre d’achat Duvernay. «Lors du dernier Salon, 15 personnes ont été embauchées sur place, dont 11 par la même compagnie, affirme André Hétu. Plus de 60 chercheurs d’emploi expérimentés ont pu rencontrer 13 entreprises qui avaient de nombreux postes à combler. Nous avons dû en refuser cinq, faute d’espace.»
Avantages d’un Salon
André Hétu considère que ce Salon est bénéfique pour tous et comporte de nombreux avantages. «Les employeurs ont la chance de rencontrer des trésors, admet M. Hétu. Ce Salon permet aux chercheurs d’emploi de découvrir que les employeurs sont intéressés à eux. Ça leur donne confiance, c’est comme une thérapie psychosociale. Les gens découvrent notre organisme et nos services. On touche à toutes les sphères.»