Selon eux, Mme Toure, qui est commissaire scolaire de Saint-Martin, a fait parvenir à des parents un document PDF émanant de la Commission scolaire de Laval (CSDL) prenant position et défendant le choix du terrain. Ce qui leur fait dire qu’elle ajoute de la pression inutile sur les citoyens.
«Elle aurait pu s’abstenir, dénonce M. Trottier. Elle est encore membre du ML et est étroitement associée au parti du maire Demers qui a offert ce terrain à la CSDL.»
Bintou Toure, qui reconnaît être membre du ML, affirme qu’elle n’a mis aucune pression sur les parents. «Je n’ai fait que mon travail de commissaire en donnant de l’information aux parents des écoles de mon secteur Marcel-Vaillancourt et Sainte-Marguerite. Je ne vois pas cela comme un conflit d’intérêts.»
Des appuis
MM. Trottier et Bertrand appuient la mobilisation citoyenne avec en tête la responsable Roxane Borgès-Da Silva qui ne veut pas perdre son parc. La construction éventuelle d’une école primaire sonnerait la disparition du parc Cluny. «Il y a très peu d’espace vert dans ce secteur», explique le chef.
En tant qu’ancien directeur d’école, Michel Trottier est conscient qu’on doit construire une école primaire dans le secteur Laval-des-Rapides. Il croit que la CSDL devrait plutôt utiliser les terrains de Compétences-2000 pour y aménager deux écoles, une primaire et une autre secondaire. «Il y a de la place en masse.»
Aucun problème
Éric Morasse, président du Mouvement lavallois (ML), et la présidente de la CSDL, Louise Lortie, ne voient aucune apparence de conflit d’intérêts de la part de la commissaire de Saint-Martin.
«Les gens ont le droit de s’impliquer, fait savoir Mme Lortie. C’est la CSDL qui a envoyé ce document PDF, non pas Mme Toure.»
Le document a été envoyé aux parents pour donner de l’information sur ce projet. Mme Lortie précise que le terrain du parc de Cluny n’appartient pas encore à la CSDL et qu’il a été offert par la Ville en mars dernier.
Depuis de nombreuses années, la CSDL travaille en collaboration avec la Ville pour trouver des terrains afin d’y construire des écoles. «Il ne reste pas beaucoup de terrain libre dans Laval-des-Rapides et Pont-Viau. Les choix sont limités», termine Louise Lortie.
Pas le bon site
Tout comme Michel Trottier, Anthony Hémond, commissaire scolaire du Marigot, considère que le parc de Cluny n’est pas le bon endroit pour construire une école.
«Il s’agit du seul parc dans le secteur où se retrouve des familles défavorisées», mentionne celui qui est d’accord pour dire que le secteur a grandement besoin d’une école dû à la croissance des élèves.
M. Hémond se dit à l’écoute des citoyens dans ce dossier. «Plusieurs personnes s’opposent au projet. Ils font circuler une pétition. D’autres, voudraient un parc-école. Je soutiendrai ce que voudra les gens du quartier.»
Finalement, le porte-parole du maire Demers, François Brochu, croit que toute cette histoire est un tissu de mensonge de la part de M. Trottier. «Le fait d’associer Mme Toure au Mouvement lavallois (ML) dans le contexte où elle défend une décision de la Commission scolaire relève de la grossière manœuvre partisane. Elle ne s’implique plus auprès du ML.»
Selon eux, Mme Toure, qui est commissaire scolaire de Saint-Martin, a fait parvenir à des parents un document PDF émanant de la Commission scolaire de Laval (CSDL) prenant position et défendant le choix du terrain. Ce qui leur fait dire qu’elle ajoute de la pression inutile sur les citoyens.
«Elle aurait pu s’abstenir, dénonce M. Trottier. Elle est encore membre du ML et est étroitement associée au parti du maire Demers qui a offert ce terrain à la CSDL.»
Bintou Toure, qui reconnaît être membre du ML, affirme qu’elle n’a mis aucune pression sur les parents. «Je n’ai fait que mon travail de commissaire en donnant de l’information aux parents des écoles de mon secteur Marcel-Vaillancourt et Sainte-Marguerite. Je ne vois pas cela comme un conflit d’intérêts.»
Des appuis
MM. Trottier et Bertrand appuient la mobilisation citoyenne avec en tête la responsable Roxane Borgès-Da Silva qui ne veut pas perdre son parc. La construction éventuelle d’une école primaire sonnerait la disparition du parc Cluny. «Il y a très peu d’espace vert dans ce secteur», explique le chef.
En tant qu’ancien directeur d’école, Michel Trottier est conscient qu’on doit construire une école primaire dans le secteur Laval-des-Rapides. Il croit que la CSDL devrait plutôt utiliser les terrains de Compétences-2000 pour y aménager deux écoles, une primaire et une autre secondaire. «Il y a de la place en masse.»
Aucun problème
Éric Morasse, président du Mouvement lavallois (ML), et la présidente de la CSDL, Louise Lortie, ne voient aucune apparence de conflit d’intérêts de la part de la commissaire de Saint-Martin.
«Les gens ont le droit de s’impliquer, fait savoir Mme Lortie. C’est la CSDL qui a envoyé ce document PDF, non pas Mme Toure.»
Le document a été envoyé aux parents pour donner de l’information sur ce projet. Mme Lortie précise que le terrain du parc de Cluny n’appartient pas encore à la CSDL et qu’il a été offert par la Ville en mars dernier.
Depuis de nombreuses années, la CSDL travaille en collaboration avec la Ville pour trouver des terrains afin d’y construire des écoles. «Il ne reste pas beaucoup de terrain libre dans Laval-des-Rapides et Pont-Viau. Les choix sont limités», termine Louise Lortie.
Pas le bon site
Tout comme Michel Trottier, Anthony Hémond, commissaire scolaire du Marigot, considère que le parc de Cluny n’est pas le bon endroit pour construire une école.
«Il s’agit du seul parc dans le secteur où se retrouve des familles défavorisées», mentionne celui qui est d’accord pour dire que le secteur a grandement besoin d’une école dû à la croissance des élèves.
M. Hémond se dit à l’écoute des citoyens dans ce dossier. «Plusieurs personnes s’opposent au projet. Ils font circuler une pétition. D’autres, voudraient un parc-école. Je soutiendrai ce que voudra les gens du quartier.»
Finalement, le porte-parole du maire Demers, François Brochu, croit que toute cette histoire est un tissu de mensonge de la part de M. Trottier. «Le fait d’associer Mme Toure au Mouvement lavallois (ML) dans le contexte où elle défend une décision de la Commission scolaire relève de la grossière manœuvre partisane. Elle ne s’implique plus auprès du ML.»