L’exercice a souri au chef du Mouvement lavallois (ML) et maire de Laval, Marc Demers, qui a obtenu une note parfaite.
À l’unanimité, une centaine de militants ont réaffirmé, le week-end dernier, leur foi en leur chef à l’occasion d’un vote secret, qui clôturait l’assemblée générale annuelle du parti.
En foi de quoi, le procès que subira M. Demers, le mois prochain, concernant son éligibilité à briguer la mairie de Laval en novembre 2013, n’a en rien affecté son leadership au sein de ses troupes.
À cet égard, le président fondateur du parti et numéro 2 de l’administration Demers, David De Cotis, se dit «convaincu à 110 %» que la Cour attestera de l’avis juridique préalablement obtenu par son chef et confirmera ainsi sa légitimité à la mairie de Laval.
Transparence
Au-delà de l’appui indéfectible témoigné par les membres envers le chef, M. De Cotis voit en ce vote de confiance sur le leadership la «transparence» et la «démocratie» qui opèrent au sein du Mouvement lavallois, dont les quelque 2000 membres en règle avaient été dûment conviés à l’assemblée générale annuelle.
Au lendemain du vote, alors qu’il répliquait à une attaque de l’opposition qui l’accusait de pourfendre la démocratie, le maire Demers a rappelé que son parti était le seul à Laval à avoir élu son chef et tenu des assemblées d’investiture dans les 21 districts électoraux.
Le maire aurait pu en remettre en ajoutant qu’il était également le seul chef de parti à avoir accepté de se soumettre à un vote de confiance sur son leadership.