Comme on s’en souvient, l’organisme n’a pas obtenu le financement souhaité de la part du ministère de la Santé et son avenir est plus que menacé. En plus de scander «MNL c’est essentiel» et de brandir quelques pancartes, les participantes se sont adonnées à du zumba sur l’air de la populaire chanson Despacito, les paroles ayant été modifiées afin de refléter la situation lavalloise. Pourquoi ailleurs au Québec et pas ici à Laval, ont-elles chanté en coeur, en référence à l’aide gouvernementale reçue par 10 Centres de ressources périnatales en province.
«On a la logique du dossier derrière nous, on se dit que ça ne se peut pas qu’on ferme, lance Lysane Grégoire, directrice générale. Nous n’avons que des arguments en notre faveur, des appuyeurs, des parents qui s’expriment, une clientèle qui augmente. On souhaite que le ministre Barrette aille au fond du dossier et qu’il soit étudié à fond par les décideurs.»
La directrice s’interroge toujours sur le financement octroyé ailleurs dans les régions, sauf sur le territoire de Laval.
«Non seulement il n’y a pas d’autres centres, mais il n’y a pas non plus aucun organisme communautaire dont c’est l’expertise d’être dédié à la période périnatale. Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval dit que c’est complet et adéquat, mais il parle selon nous de son offre de base obligatoire par le ministère de la Santé, selon nous. L’action d’un centre périnatal n’est présente à Laval autrement qu’avec nous», insiste Lysane Grégoire, ajoutant que le regroupement avait une vocation régionale, mais avec des services de proximité, notamment dans les différentes maisons de la famille.
Local en péril
Installé sur le boulevard de la Concorde Est, dans Duvernay, Mieux-Naître à Laval risque de perdre ses locaux dans un proche avenir.
«Nous n’avons pas payé le loyer depuis le 1er juillet. Le propriétaire commence à montrer des signes d’impatience et on pense qu’il va mettre une pancarte à louer d’ici deux semaines. C’est vraiment dommage parce qu’il y a eu des améliorations locatives de 50 000 $, de l’argent public investi pour aménager les lieux selon les besoins, acheter le mobilier, l’équipement informatique et le matériel pour les activités. On veut sauver ça et tout le reste», souligne Lysane Grégoire, qui n’a pas l’intention d’arrêter la bataille.
Appuis
Vanessa Bazile était l’une des mamans sur place venues soutenir l’organisme. «Je suis ici pour exprimer mon mécontentement sur la fermeture potentielle de Mieux-Naître à Laval. C’est vraiment une ressource essentielle pour les Lavallois. C’est complètement fou de dire que ça pourrait fermer parce que l’offre n’est vraiment pas adéquate malgré ce qu’on dit», a-t-elle confié, ajoutant qu’elle avait eu recours aux services de Mieux-Naître à Laval lors d’une période difficile dans sa vie.
Manon, une autre mère présente, abondait dans le même sens. «On appuie parce que c’est une bonne cause. Les services aux enfants, on en a jamais assez et ce n’est pas tout le monde qui peut y a voir accès quand c’est dans d’autres régions. Parfois c’est difficile de se déplacer. Des services près de nous, c’est essentiel», a déclaré celle qui n’a pas eu recours à l’organisme, mais qui aurait aimé avoir ces services à la naissance de ses deux premiers enfants. «C’est quelque chose qui a manqué de notre côté».
Comme on s’en souvient, l’organisme n’a pas obtenu le financement souhaité de la part du ministère de la Santé et son avenir est plus que menacé. En plus de scander «MNL c’est essentiel» et de brandir quelques pancartes, les participantes se sont adonnées à du zumba sur l’air de la populaire chanson Despacito, les paroles ayant été modifiées afin de refléter la situation lavalloise. Pourquoi ailleurs au Québec et pas ici à Laval, ont-elles chanté en coeur, en référence à l’aide gouvernementale reçue par 10 Centres de ressources périnatales en province.
«On a la logique du dossier derrière nous, on se dit que ça ne se peut pas qu’on ferme, lance Lysane Grégoire, directrice générale. Nous n’avons que des arguments en notre faveur, des appuyeurs, des parents qui s’expriment, une clientèle qui augmente. On souhaite que le ministre Barrette aille au fond du dossier et qu’il soit étudié à fond par les décideurs.»
La directrice s’interroge toujours sur le financement octroyé ailleurs dans les régions, sauf sur le territoire de Laval.
«Non seulement il n’y a pas d’autres centres, mais il n’y a pas non plus aucun organisme communautaire dont c’est l’expertise d’être dédié à la période périnatale. Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval dit que c’est complet et adéquat, mais il parle selon nous de son offre de base obligatoire par le ministère de la Santé, selon nous. L’action d’un centre périnatal n’est présente à Laval autrement qu’avec nous», insiste Lysane Grégoire, ajoutant que le regroupement avait une vocation régionale, mais avec des services de proximité, notamment dans les différentes maisons de la famille.
Local en péril
Installé sur le boulevard de la Concorde Est, dans Duvernay, Mieux-Naître à Laval risque de perdre ses locaux dans un proche avenir.
«Nous n’avons pas payé le loyer depuis le 1er juillet. Le propriétaire commence à montrer des signes d’impatience et on pense qu’il va mettre une pancarte à louer d’ici deux semaines. C’est vraiment dommage parce qu’il y a eu des améliorations locatives de 50 000 $, de l’argent public investi pour aménager les lieux selon les besoins, acheter le mobilier, l’équipement informatique et le matériel pour les activités. On veut sauver ça et tout le reste», souligne Lysane Grégoire, qui n’a pas l’intention d’arrêter la bataille.
Appuis
Vanessa Bazile était l’une des mamans sur place venues soutenir l’organisme. «Je suis ici pour exprimer mon mécontentement sur la fermeture potentielle de Mieux-Naître à Laval. C’est vraiment une ressource essentielle pour les Lavallois. C’est complètement fou de dire que ça pourrait fermer parce que l’offre n’est vraiment pas adéquate malgré ce qu’on dit», a-t-elle confié, ajoutant qu’elle avait eu recours aux services de Mieux-Naître à Laval lors d’une période difficile dans sa vie.
Manon, une autre mère présente, abondait dans le même sens. «On appuie parce que c’est une bonne cause. Les services aux enfants, on en a jamais assez et ce n’est pas tout le monde qui peut y a voir accès quand c’est dans d’autres régions. Parfois c’est difficile de se déplacer. Des services près de nous, c’est essentiel», a déclaré celle qui n’a pas eu recours à l’organisme, mais qui aurait aimé avoir ces services à la naissance de ses deux premiers enfants. «C’est quelque chose qui a manqué de notre côté».