Membres du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), ces employés dénoncent leurs conditions de travail, eux qui attendent toujours une première convention collective reflétant mieux leur situation depuis la mise en place de l’agence en 2011.
«Actuellement, c’est toujours la convention amalgamée à la fonction publique, mais ils sont sortis de la fonction publique [avec la création de l’agence]. À l’époque, la haute direction avait laissé entendre qu’il y aurait de meilleures conditions de travail», explique Philippe Desjardins, conseiller à l’information du SPGQ.
Ce dernier révèle que le cœur du litige demeure la rétention et l’attraction d’employés. «Ça n’a jamais été corrigé, dit-il. Les jeunes professionnels qui sont embauchés quittent après quelques années parce que dans les centres administratifs du fédéral ou du municipal, les salaires sont entre 20 et 25 % plus élevés.»
Dans le communiqué annonçant les manifestations notamment à Montréal, en Mauricie, Outaouais, Estrie et Montérégie, le Syndicat mentionne que «les cadres de Revenu Québec ont vu bondir leur salaire de 15,3 % en moyenne entre 2012 et 2015» tandis que celui des membres du SPGQ «a stagné pendant la même période».
Pour sa part, Revenu Québec a déclaré, par la voix de sa porte-parole Geneviève Laurier, que «L’objectif premier de Revenu Québec est de parvenir à conclure une entente négociée avec ses employés, et nous sommes confiants d’y parvenir. Les négociations avec le SPGQ se poursuivent en ce sens».
Quelque 4600 personnes sont membres du Syndicat à travers la province, dont 415 travaillent au 5, place Laval.
Membres du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), ces employés dénoncent leurs conditions de travail, eux qui attendent toujours une première convention collective reflétant mieux leur situation depuis la mise en place de l’agence en 2011.
«Actuellement, c’est toujours la convention amalgamée à la fonction publique, mais ils sont sortis de la fonction publique [avec la création de l’agence]. À l’époque, la haute direction avait laissé entendre qu’il y aurait de meilleures conditions de travail», explique Philippe Desjardins, conseiller à l’information du SPGQ.
Ce dernier révèle que le cœur du litige demeure la rétention et l’attraction d’employés. «Ça n’a jamais été corrigé, dit-il. Les jeunes professionnels qui sont embauchés quittent après quelques années parce que dans les centres administratifs du fédéral ou du municipal, les salaires sont entre 20 et 25 % plus élevés.»
Dans le communiqué annonçant les manifestations notamment à Montréal, en Mauricie, Outaouais, Estrie et Montérégie, le Syndicat mentionne que «les cadres de Revenu Québec ont vu bondir leur salaire de 15,3 % en moyenne entre 2012 et 2015» tandis que celui des membres du SPGQ «a stagné pendant la même période».
Pour sa part, Revenu Québec a déclaré, par la voix de sa porte-parole Geneviève Laurier, que «L’objectif premier de Revenu Québec est de parvenir à conclure une entente négociée avec ses employés, et nous sommes confiants d’y parvenir. Les négociations avec le SPGQ se poursuivent en ce sens».
Quelque 4600 personnes sont membres du Syndicat à travers la province, dont 415 travaillent au 5, place Laval.